Le chef-lieu, une ville-bourbier

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Le double chef-lieu de commune et de daïra de Maâtkas ressemble beaucoup plus à un bourbier qu’à une ville. Depuis le lancement des travaux de raccordement au gaz naturel, le réseau routier, déjà en piteux état, s’est sensiblement détérioré.

En arrivant au carrefour de Bouhamdoun, il faut s’attacher au siège de sa voiture et se cramponner au volant, tellement la chaussée est truffée de crevasses et de nids de poule. Le chemin menant au technicum n’est pas dans un meilleur état, pourtant, il a été revêtu récemment. Les dernières intempéries, les fuites récurrentes du réseau de distribution de l’eau potable, les travaux d’assainissement, les travaux de gaz naturel et, sans doute, la qualité du travail effectué sont arrivés à bout du peu de bitume existant.

Du coup, ce tronçon, de prés d’un kilomètre, constitue un vrai casse tête aux automobilistes. Un d’entre eux, qui n’a pas hésité à dénoncer cet état des lieux, fulminera : « Ce n’est plus possible de rouler dans cette ville. Les trous sont multiples et béants. On ne peut plus travailler. Les virées chez le mécanicien sont fréquentes et les coûts des réparations et des pièces de rechange engloutissent le peu que nous réussissons à gagner. Ces entreprises doivent faire vite et remettre les choses en l’état. Il est grand temps de penser à l’entretien et au revêtement de la chaussée ».

Un élu local, approché à ce sujet, reconnaîtra : « C’est vrai que l’état général du chef-lieu est peu reluisant. Les automobilistes et les piétons sont malmenés. Mais c’est pour la bonne cause. Actuellement, différents travaux sont réalisés et d’autres sont en cours. Une preuve que les choses bougent. Il faut un peu de patience, personne ne détient la bague magique.

De toutes les manières, une étude pour l’aménagement urbain est réalisée et elle est approuvée par les services de la daïra. Nous espérons que la wilaya nous débloquera les budgets nécessaires, dés la fin des travaux, pour relooker notre ville».

H. T.

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