Après les artistes et les acteurs de la culture à travers la wilaya de Tizi-Ouzou, qui ont soutenu le directeur de la culture, M. Ould Ali El Hadi, c’est au tour du mouvement associatif de lui afficher son soutien. Le Comité Culturel de Tizi-Gheniff, présidé par M. Bougaci, s’est adressé à nous afin d’exprimer, non seulement le soutien du comité qu’il préside, mais aussi sa position par rapport aux bruits faits autour de “la mauvaise gestion de la culture”. “En tout cas, l’importance accordée à ce volet dans notre wilaya n’est pas à démontrer, même si de mauvaises langues font circuler des rumeurs qui ne tiennent pas la route. Qu’on nous dise comment ce secteur a-t-il été géré durant des années par ses prédécesseurs à ce poste? La maison de la culture, en leur temps, était réservée à des privilégiés. Aujourd’hui, tous les artistes ont l’opportunité de s’y produire», nous a dit le président du Comité Culturel de Tizi-Gheniff, avant d’ajouter, “ pour seulement l’organisation du premier festival des troupes folkloriques à Tizi-Gheniff, le directeur de la culture nous a aidés, moralement et financièrement. Il a été à nos côtés du début jusqu’à la fin. Et c’est grâce à cela que ça a été une grande réussite. Il s’est déplacé jusqu’à Tizi-Gheniff où il avait déclaré que les portes de la direction qu’il dirige étaient ouvertes à tous ceux qui activent dans ce domaine. Nous sommes avec lui et nous le soutenons dans les efforts qu’il accomplit, pour rendre à César ce qui lui appartient, c’est-à-dire rendre l’espace culturel aux siens”. Mohamed Bougaci, en tant qu’artiste-chanteur et compositeur, a tenu à témoigner que le secteur de la culture n’a jamais été aussi florissant que durant cette ère. “La caravane passe et les chiens aboient», a conclu ce grand de la chanson comique kabyle.
Amar Ouramdane