L’UNPEF et le SETE montent au créneau

Partager

Le cas des arriérés de salaires non perçus à ce jour, par les enseignants n’arrête toujours pas de soulever la colère des syndicats du secteur de l’Education. À Tizi Ouzou ce sont 39 611 situations financières pendantes au niveau du trésor public faute de « visa » du contrôle financier. Ce retard a fait réagir l’union du personnel de l’éducation et de la formation (UNPEF) ainsi que le SNTE (syndicat des travailleurs de l’éducation) affiliés à l’UGTA.

Il faut dire que ce point précis relatif aux arriérés de salaire a été ces derniers temps l’objet d’une vive polémique entre les différentes parties. L’Unpef estime dans ce sens que la premier magistrat de la wilaya de Tizi Ouzou doit intervenir afin de garantir « la prise en charge immédiate » du dossier dont 39 611 situations sont au niveau du trésor public.dans une déclaration qui a été diffusée avant-hier, ce syndicat menace de descendre dans la rue à défaut d’une prise en charge « Des manifestation de rue seront organisées dans les prochains jours afin de faire valoir un droit qui ne voit pas le jour à cause de la lenteur avec laquelle l’opération de liquidation de ces arriérés est faite ». Le Sete juge de son côté que rien ne justifie une telle situation « Des situations moisissent au niveau du trésor de la wilaya malgré les multiples interpellations ». Dans une déclaration parvenue à notre rédaction, le syndicat affilié à l’UGTA a exhorté les pouvoirs publics à intercéder auprès du trésor pour justement « liquider les situations pendantes avant la fin du mois de février. ». Le SETE montre du doigt le trésorier qui, selon les termes de la déclaration « excelle dans son laxisme et immobilisme malgré les injonctions du wali et sa tutelle, le ministère des Finances ». Le SETE s’interroge à la même occasion sur les « motivations » d’un tel blocage « N ‘y a-t-il pas un dessein inavoué des forces occultes pour déstabiliser le secteur en particulier et par ricochet la région? » lit- on sur le document du SETE qui se demande, par ailleurs, pourquoi « les rappels des dernières augmentations de l’année 2008 des corps communs ne sont pas à ce jour,versés et ce contrairement à leurs camarades du secteur d’autres wilaya ». Le même syndicat dit dans le document ayant sanctionné les travaux de son bureau exécutif mettre en garde « les pouvoirs publics contre tout dérapage que pourrait engendrer ce pourrissement délibéré ». Concernant l’état du secteur de l’Education au niveau de la wilaya, l’UNPEF estime que l’injustice « persiste toujours » et de rappeler la nécessité de « traiter avec sagesse et un grand sens de responsabilité tous les dossiers en suspens ». il s’agit entre autre, explique l’UNPEF, des primes et indemnités, œuvres sociales, la médecine de travail, l’intégration des corps communs de l’éducation des contractuels et au paiement de tous les arriérés de salaires.

A.Z

Partager