Le centre psychopédagogique en quête de nouveaux espaces

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La prise en charge des inadaptés mentaux de la région sud de la wilaya de Tizi- ouzou est assurée par le centre psychopédagogique de Boghni, un établissement créé grâce aux bonnes volontés et à l’apport des autorités locales. Toutefois, depuis sa création, ce centre géré par l’association des parents d’élèves, la CASNOS et la CNAS, des organismes qui se sont constitués comme partenaires pour garantir le meilleur accueil possible aux inadaptés mentaux, n’a pas connu une grande évolution, du moins en ce qui concerne l’adaptation de la structure aux besoins des éducateurs spécialisés en terme de moyens pédagogiques. De plus, le manque d’espace, pour séparer les différentes catégories d’élèves dont l’âge varie entre 6 et 38 ans et atteints de différents handicaps comme l’infirmité motrice, l’épilepsie, la déficience mentale légère, est à l’origine des difficultés rencontrées pour trouver de la place à plus de 70 enfants et adultes inscrits cette année et pour lesquels seules 2 classes ont été aménagées. En ce sens, il faut savoir qu’un projet d’extension a été entamé mais sans connaître un achèvement des travaux, ce qui a contribué à mettre les travailleurs du centre dans une position d’espoir, et d’attente de jours meilleurs, en face d’une situation jugée contraignante pour accomplir une mission noble, celle de veiller à l’insertion d’une catégorie sociale des plus délaissée. De ce fait, le premier responsable du centre de Boghni, structure implantée dans un site idéal prés de l’oliveraie de Thiniri, lance un appel pour une reprise des travaux, à savoir la réalisation de 4 classes d’étude et de bureaux administratifs, dont la mise en œuvre a dépassé les délais, en dépit des promesses faites à maintes reprises par les différentes autorités, à commencer par celles de l’ancien ministre de la solidarité. Sur un autre registre, les locaux abritant les élèves connaît des problèmes liés aux infiltrations des eaux pluviales à l’intérieur des classes, dus à la non réparation de l’étanchéité en sus de l’autre problème de la cour du centre, non encore clôturée. En somme, et au vu de l’importance de ce centre spécialisé sur l’échiquier local, un intérêt particulier doit lui être réservé en reconnaissance des efforts du personnel dont le mérite est reconnu par les familles de ces handicapés.

M. Haddadi

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