Les quelques 120 agents de sécurité et de gardiennage des trois cités universitaires d’El Kseur, Berchiche 1, 2 et 3 demandent depuis 40 jours déjà le payement des arriérés de salaire de plus de trois mois ainsi que la clarification de leur statut juridique depuis la fin de leurs contrats respectifs, soit le 31 décembre 2010, date d’expiration desdits contrats avec leur employeur. En effet, après la réunion du mardi passé à la salle des conférences au niveau de l’une desdites résidences, une plate-forme de revendications a été élaborée par les agents, selon une source ayant pris part à cette réunion. Adressée à qui de droit, ils exigent, entre autres, de la société de gardiennage El Saada, le règlement des salaires de 3 mois cumulés en l’espace d’une année de contrat de travail, en plus de 15 jours de congé impayé et les fiches de payes de certains mois non reçues à ce jours, ajouté aux copies des contrats qu’ils ont parafés. En outre, depuis le début de cette année en cours, ces malheureux ouvriers continuent d’assurer leur noble tâche sans aucun statut juridique bien déterminé autrement dit, ils le font bénévolement. Etant donné l’expiration de leurs contrats avec leur ex-entreprise, outre la Direction des œuvres universitaires, qui parait-il, n’a guère l’intention de les intégrer dans ses effectifs, du moins pour le moment, selon la même source, ces travailleurs se trouvent belle et bien dans la tourmente. Il y a lieu de signaler que ces agents exercent leur fonction depuis bien 40 jours dans un contexte des plus délicats, sans pour autant citer les contraintes quotidiennes auxquelles ils font face avec notamment les «extras» qui tentent régulièrement de pénétrer dans lesdites résidences. Par moment, c’est un véritable jeux du chat et de la souris qui se livre entres des jeunes désœuvrés et ces agents, sur un fond d’insultes et d’injures à l’égard de ces dernier qui n’ont d’autre choix que de puiser dans la diplomatie ou carrément de ravaler!
Mohamed Haddad