Des flaques d’eau qui stagnent devant les entrées des habitations en temps de pluies tandis que la majorité des routes sont pleines de trous et difficilement praticables. Tels sont les désagréments au quotidien vécus par les riverains de ces cités, dont l’état des trottoirs oblige ces derniers à circuler sur la chaussée, malgré les risques potentiels d’accidents qui pourraient survenir à tout moment.
Cela fait presque une année que la décharge publique est fermée par les habitants de la localité Mahrira, qui réclamaient sa délocalisation vers un lieu plus adéquat. Cet état de fait s’est répercuté négativement sur le service de la voirie qui a trouvé toutes les peines du monde pour la collecte des divers déchets et ordures existants. Cependant, le point de jet d’ordures au niveau des gorges de Kherrata est considéré par bon nombre de citoyens comme une atteinte à l’environnement immédiat, défigurant le site en question. Certes, les revendications des habitants de Mahrira sont légitimes du moment que la décharge n’est pas contrôlée et ne disposant pas de moyens adéquats ! Au contraire, c’est maintenant qu’il faut agir surtout de la part des pouvoirs publics qui doivent retrousser les manches et trouver une solution juste à ce problème qui menace sérieusement la biodiversité. Sur un autre plan et malgré les intentions de redonner à la commune de Kherrata un brin de splendeur, plusieurs cités continuent, aussi bien par le manque de civisme de certains citoyens que par l’absence des services concernés, de vivre le calvaire. C’est le cas de plusieurs cités dans cette localité dont les habitants insistent sur l’état de dégradation de leurs quartiers. Ces derniers affirment que plusieurs doléances ont été transmises aux services concernés pour trouver une solution à leur calvaire qui perdure, mais malheureusement, ont-ils déclaré ils n’ont reçu que des promesses. Parmi leurs réclamations, ils citent le manque d’éclairage public et du gaz naturel. Par ailleurs, les jeunes de Kherrata souffrent du chômage et réclament des solutions par les pouvoirs publics pour leur intégration dans le monde du travail, qui reste toujours insatisfaisante, vu le nombre croissant de jeunes demandeurs d’emploi, malgré les dispositifs menés par l’Etat pour diminuer ce phénomène qui n’a que trop duré.
S. Chenouf

