Ces deux névralgiques services publics délogés de leurs anciens bureaux situés aux rez-de-chaussée du siège de la daïra il y a une année, sont recasés dans ce qui ne peut être qualifié que de trou à rats, un entresol exigu, insalubre et inapproprié pour recevoir ces deux organismes «propulseurs» de la dynamique du développement et cela depuis une année. 12 longs mois où malgré toute la bonne volonté des fonctionnaires, ces deux services n’ont pas pu aller au-delà du service minimum sachant qu’en raison de l’exiguïté ils ont dû se séparer d’une bonne partie du matériel et équipements de bureaux, et comme un malheur n’arrive jamais seul, voilà bientôt 6 mois qu’ils ont été plongés dans le noir à cause d’une histoire de factures impayées. Sonelgaz a, en effet, coupé le courant. Non seulement les ténèbres règnent en maître absolu des lieux, mais tout l’indispensable matériel informatique a été paralysé pendant toute cette période achevant de porter un coup fatal au fonctionnement de la SUC et de la SLEP qui sont entrées dans une hibernation forcée. Dans un sursaut de révolte, les fonctionnaires ont menacé de déclencher une grève illimitée. Le tapage fait autour de ce cas a fini par apporter ses fruits. En effet, plusieurs employés nous ont informés qu’ils viennent enfin de bénéficier de nouveaux locaux au niveau des 42 logements de la wilaya situés dans la nouvelle ville de M’Chedallah. Le temps que soient menés à terme quelques travaux de rénovation en raison d’une dégradation assez remarquable des lots secondaires de ces logements, qui ont été à l’abandon depuis plusieurs années au point où des squatteurs en ont pris possession à plusieurs reprises, et qu’il a fallu faire recours aux forces de l’ordre pour les déloger. Les employés de la SUC et la SLEP sont affirmatifs : l’occupation de ces nouveaux bureaux dignes de deux services étatiques les plus sollicités par les citoyens notamment les auto constructeurs, par les entreprises de réalisation et enfin par l’ensembles des communes, est une question de semaines sinon de jours. Espérons qu’avec la stabilité de ces deux organismes stratégiques, le rythme du développement de la région reprendra son cours normal et serait remis sur rails.
Oulaid Soualah
