La bâtisse abritant le centre de santé de la commune de Saharidj, risque de s’écrouler à tout moment, étant réalisé sur une importante fouille d’eau. D’énormes fissures apparentes à l’œil nu démontrent le danger auquel est exposé le personnel de cette structure de santé ainsi que les centaines de citoyens qui s’y rendent quotidiennement. Selon le président de l’APC en question, l’équipe d’expert dépêchée sur les lieux, il y a plus d’une année, avait émis un avis de démolition de la bâtisse. Ce qui a conduit à l’inscription du projet d’implantation d’une polyclinique dans cette commune. Pour ce faire, selon notre interlocuteur, une assiette foncière a été dégagée par la commission des choix de terrain de la daïra de M’Chedallah, en vue d’implanter cette nouvelle polyclinique dont a bénéficié la commune de Saharidj. La parcelle en question appartenait à la conservation des forêts de la wilaya de Bouira qui l’a cédée pour la circonstance au profit de la commune. Seulement, aucune suite favorable n’a été donnée à ce projet en dépit des nombreuses lettres de rappel qui ont été adressées par la maire aux responsables concernés. Nous croyons savoir qu’une lettre de doléances accompagnée par plusieurs centaines de signatures a été adressée par la coordination des comités des villages de la même commune au premier responsable du secteur de la santé de la wilaya de Bouira, afin de se pencher sur le cas de cette bâtisse qui met en danger les citoyens. Il importe de souligner, en outre, qu’en matière d’infrastructures sanitaires, la commune de Saharidj dispose en plus de ce centre de santé de 4 salles de soins implantées à Ath Oualbane, Ath Hammad, Illithen, Imezdhoura. Ces salles de soins ne fonctionnent que par un seul infirmier chacune, quant au médecin, il ne passe qu’une seule journée par semaine.
Nadia Hamani
