Les protestataires, à travers une requête adressée au wali de Bouira, veulent faire entendre leur voix quant à cette grille qui ne reflète guère les pertes subies, que ce soit en termes de surface ou de rentabilité de leurs arbres.
Les citoyens du village d’Ahnif dans la daïra de M’Chedallah qui ont fait l’objet d’expropriation de leurs lopins de terre au profit du projet d’autoroute Est-Ouest, viennent de lancer un appel pressant à l’endroit du premier magistrat de la wilaya à l’effet de trouver une issue à leur préoccupation. Ainsi, et selon les propos recueillis auprès de ces protestataires, la problématique se situe au niveau de la tarification arrêtée par les services concernés en vue d’une éventuelle indemnisation des terres expropriées et autres arbres fruitiers déracinés. Les protestataires, à travers une requête adressée au wali de Bouira, veulent faire entendre leur voix quant à cette grille qui ne reflète guère les pertes subies, que ce soit en termes de surface ou de rentabilité de leurs arbres. «Les oliviers endommagés constituent l’unique source financière qui me permet de nourrir ma famille.
Comment voulez-vous admettre un tel prix qui, à ma connaissance, n’est que symbolique comparativement au pouvoir d’achat de la situation actuelle». Tels sont les propos tenus par un des citoyens touchés par cette mesure. Toujours selon le document adressé ces villageois de Tameziavt souhaitent être indemnisés au même titre que ceux de Kadiria et de Lakhdaria où le mètre carré a été estimé à 1 800 DA, 50 000 DA pour un olivier et 20 000 DA pour un jeune plant. Quant aux puits et autres forages, la demande des citoyens est de 2 millions de dinars.
En sus de cette réparation matérielle attendue, ces villageois souhaitent que l’intervention du wali soit également accompagnée d’un projet de construction d’habitations groupées dans la formule d’aide à l’habitat rural.
Amazigh A.