Des ralentisseurs s’imposent sur la route

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La route reliant le chef-lieu de la commune de Saharidj, 45 km à l’est de Bouira dans la daïra de M’Chedallah, au village Aggache sur une distance de 2 km connaît un trafic jamais égalé notamment depuis sa réfection. Cette route fraîchement tapissée en béton bitumé longe cette importante agglomération dont la majorité des habitations sont implantées tout le long, séparées seulement par un fossé sans trottoirs ni aucune autre mesure de sécurité. La plupart de ces maisons donnent directement sur cette route et pour certaines, le bitume de la chaussée constitue le pas de leurs portes. Aussi, il n’est pas rare d’y voir un enfant en bas âge échapper à la surveillance de ses parents et ramper à même la chaussée ou titubant, tenant à peine debout. C’est donc un miracle si jusqu’à présent, aucun accident n’a eu lieu dans ce village. La route étant bordée par toutes sortes d’arbres touffus, la visibilité devient, ainsi, presque nulle, portant à quelques mètres seulement. De ce fait, la nécessité de l’aménagement de ralentisseurs sur cette route est pour le moins urgente vu le danger qui guette quotidiennement les villageois. Le chemin reliant le tronçon de la RN30 au village Ath Oualvane sis, à quelques trois kilomètres à l’ouest de Saharidj, est aussi dépourvu de ralentisseurs. Ici aussi le danger d’accident plane à des degrés très importants, depuis son revêtement il y a moins de 2 années. Plusieurs accidents de la circulation ont survenu sur ce chemin faisant de nombreuses victimes, mais les autorités locales continuent de faire la sourde oreille quant à sa sécurisation, par l’implantation des dos-d’âne. Une opération qui ne demande pourtant pas de grosses sommes d’argent. En attendant donc que ces mêmes autorités ne se penchent sur le cas de ces routes qui traversent plusieurs agglomérations, les risques d’accidents s’accentuent.

Nadia Hamani

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