Depuis près d’une dizaine de jours, le poulet vif ne cesse de subir des hausses. En effet, même le jour du marché hebdomadaire qui se tient le jeudi, le prix de ce volatile ne baisse pas. Selon certains revendeurs, cela est justifié par le manque de poulets. «En hiver, ce n’est pas facile d’élever des poussins. En plus du froid, et par ricochet, il faut des moyens pour le chauffage, ils consomment beaucoup», nous a expliqué au sujet de cette hausse un éleveur. D’ailleurs, en l’espace de quelques jours, il est passé de 180 à 270 Da. Ceci pour le vif. Quant à celui dit vidé il est cédé jusqu’à 340 Da. Le nombre de consommateurs a nettement diminué. Même à la veille du Mawlid Ennabaoui, il n’y a pas eu bousculade devant les revendeurs de poulets. En parallèle, les oeufs ont eux aussi flambé. Aujourd’hui, le plateau est vendu à 250 Da. Notons dans le même ordre d’idées que la sardine est toujours inabordable. Depuis des mois, son prix oscille entre 200 et 250 Da. Par ailleurs, au niveau du marché des fruits et légumes, certains produits sont restés stables: la pomme de terre à trente cinq dinars, la tomate entre soixante et quarante dinars. Les fruits coûtent encore cher : l’orange à cent dinars, la banane est vite passée à cent soixante dix dinars le kilogramme. Alors que dans les magasins d’alimentation générale, les prix du sucre et de l’huile de table sont fixés respectivement à soixante quatorze dinars et cinq cinquante six dinars le bidon de 5 L. Dans une virée en ville, il nous a été donné de constater qu’on en a fini avec la pénurie de lait. Ce produit est en abondance.
Amar Ouramdane
