Le tronçon de la RN30 reliant la ville de M’Chedallah à la commune de Saharidj, réhabilité depuis trois ans environ en engloutissant une enveloppe financière avoisinant les 13 milliards de centimes, a commencé dès les premiers mois à montrer des malfaçons, qui ne sont pas sans danger pour les usagers.
En effet, en plus des glissements de terrain et autres fissures qui sont apparus sur la chaussée, des éboulements ont été signalés. A la moindre averse de pluie, les talus qui ont été réalisés sur le côté supérieur envahissent la chaussée, la rendant dangereuse et parfois impraticable. Même les fossés bétonnés, réalisés pour l’évacuation des eaux pluviales sont obstrués par des pierres et des pans entiers de terre qui se dissocient des talus dès les premières pluies, d’où le débordement de ces eaux sur la chaussée, accentuant ainsi le danger. Cette situation qui prévaut depuis quelques années sur ce tronçon est à l’origine de plusieurs accidents de la circulation, faisant une dizaine de blessés et des dégâts matériels considérables. Les ouvriers de la subdivision des travaux publics de la daïra de M’Chedallah, chargés de l’entretien de cette route, interviennent avec les moyens de bord dont ils disposent. Des pelles et des brouettes pour nettoyer la chaussée et les fossés, mais la même scène se reproduit à chaque averse, sans que les autorités compétentes ne songent à trouver une solution définitive. Ce vendredi, lors de notre passage sur ce tronçon, nous avons constaté de visu d’importantes pierres qui se sont détachés des talus, les pierres jonchaient la chaussée rendant ainsi la circulation automobile sur ce tronçon dangereuse. Un appel de détresse est donc lancé aux responsables concernés afin de trouver les solutions qui s’imposent pour mettre un terme à ce.
Nadia Hamani