C’est une cagnotte de 640 millions de centimes, utilisée dans le cadre du Fond Commun des Collectivités Locales (FCCL), qui a été engagée pour les différentes réparations et rénovations des écoles primaires, au nombre de huit (08), que compte la commune et dont deux (02) sont fermées pour des raisons sécuritaires. Ce sont celles de Thala Mokar et Boumhala, sur les hauteurs de Sidi Naâmane. Il est à rappeler que les habitants de ces villages ont abandonné et leurs domiciles et leurs biens pour échapper aux hordes sanguinaires. Il en est de même pour ceux des villages Cheriet, Legsayer et Kettous. Pour l’école du village Thala Mokar, les travaux d’aménagement sont déjà engagés. La clôture, à elle seule, demande une somme de 200 millions de centimes. Les autorités locales et la Direction de l’Education de Tizi-Ouzou comptent la rouvrir dès la rentrée scolaire prochaine, étant donné que les habitants regagnent progressivement leurs demeures, ce qui nécessite des aménagements particuliers. Celle de Boumhala est, pour le moment, en instance, attendant l’octroi d’une enveloppe financière par les autorités de Wilaya. Notre vis à vis, le SG de l’APC avance avec un note de satisfaction : » Le transport scolaire est assuré à 100 % par la commune, qui met à la disposition des élèves scolarisés 6 minibus dont un en location, un camion aménagé et un fourgon de 18 places. L’enfant participe avec une somme symbolique de cinq dinars. En matière de cantine scolaire, seule l’école Faci, du chef-lieu, n’en est pas encore pourvue. Les promesses d’une éventuelle inscription d’un projet, pour 200 rations, ont été faites par l’inspecteur des cantines, en l’occurrence M. Hamid Malki. Reste à savoir si la promesse sera tenue ». L’APC veille à ce que les enfants travaillent dans les meilleures conditions et au chaud, durant la saison hivernale. Le chauffage est disponible, en attendant le gaz de ville. L’énergie électrique, le mobilier scolaire, dont les accusés de réception des directeurs nous ont été montrés, ne font plus défaut. Un troisième CEM (Base 6), dont l’appellation doit être changée, est retenu pour Sidi Naâmane, avec une formule de demi pensionnat, ce qui est rare avec une nouvelle inscription. Il sera réalisé sur un terrain privé dont l’expropriation est dans son étape de finalisation. « L’assiette est située près du CFPA « , nous avance-t-on. Avec ce nouveau CEM, la nécessité de la réalisation d’un lycée se fait aussi ressentir, ce que revendiquent d’ailleurs les parents d’élèves. Ils sont nombreux ces élèves qui fréquentent le lycée de Tadmaït et, pour certains, le Téchnicum de Draâ Ben Khedda, avec tous les inconvénients qu’ils rencontrent quotidiennement.
Arous Touil