Pour sa deuxième mission en Algérie, l’ex-Premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin a fait part de la volonté des « deux gouvernements, algérien et français d’identifier certaines difficultés afin d’en venir à bout et concrétiser les projets de partenariat lancés ».
Les discussions entre les deux hommes se sont focalisées, ont-ils révélé sur les projets de partenariat, notamment dans les secteurs de l’énergie, de l’automobile, de l’industrie pharmaceutique. Du côté algérien, M. Raffarin a indiqué que les 20.000 emplois directs à créer à court terme auront une impact direct sur les algériens et leur côté social. Objectif du côté français, l’ex-Premier ministre français a souligné que « le fait de participer au développement économique de l’Algérie et quand nous parlons projets, nous parlons de sujets urgents comme l’emploi à court terme, dans le cadre de projets structurants ». A propos de l’état d’avancement des discussions et des projets, l’hôte de l’Algérie a indiqué qu’il est confiant quand à l’état d’avancement des négociations et des travaux lancés entre commissions de travail. Pour les deux parties, algérienne et française, les discussions sur le partenariat ne se résument pas uniquement sur les projets déjà annoncés, mais « d’autres dossiers sont en discussion très concrètes ». Par rapport aux visas pour les entrepreneurs algériens, la partie française a indiqué que seul le travail de coordination peut aboutir à des éclaircissements dans ce domaine. Car, il serait, « inconcevable » que des projets de partenariat soient lancés sans être accompagnés de mesures qui permettront la libre circulation des personnes impliquées dans ce processus. Questionné sur le projet de métro, et qui n’arrive toujours pas à voir le jour depuis 30 années, M. Jean-Pierre Raffarin a indiqué que « les Algériens ouvrent droit à ce métro. Je veillerai personnellement sur sa concrétisation avant la fin de l’année ». Même le ministre a abondé dans ce sens en indiquant que « le quiproquo » est réglé et les surcoûts ont été payés par les deux parties. « Il sera opérationnel au côté du tramway, car les difficultés ont été levées grâce aux médiations », a-t-on encore souligné et de préciser que « les travaux ont repris et le matériel est livré ». Les projets avancent bien, ont-ils ajouté avant de préciser qu’aucune « difficulté ne vient entraver la concrétisation de ces projets ». Sur ce point, le ministre algérien a souligné qu’aucune difficulté d’ordre juridique, économique ou politique ne peut bloquer ces projets. Parmi les projets discutés lors de cette seconde visite en Algérie de M. Raffarin, il y a notamment celui entre le groupe pétrolier français « ‘Total » et le ministère de l’Energie, dont M. Youssef Yousfi a reçu l’émissaire français pour en débattre. Ce projet porte sur la création d’une usine de pétrochimie portant sur « le vapocraquage d’éthane dans la zone industrielle d’Arzew», en plus d’un projet pour « l’implantation en Algérie d’une deuxième usine de fabrication de médicaments du français Sanofi-Aventis ». Projets structurants. Les deux parties ont également discuté du projet de renforcement de la présence en Algérie du Cimentier Lafarge, qui veut porter sa production, de ciment en Algérie à 2 millions de tonnes/an. M. Benmeradi avait évoqué par ailleurs, un accord entre le groupe agroalimentaire Bretagne International et l’Institut technique des élevages (ITE) pour le développement de la filière laitière en Algérie.
M. Mouloudj