Assassinat de Lounes Matoub
Le principal accusé en grève de la faim
Malik Madjnoune, accusé dans l’affaire de l’assassinat de Matoub Lounés, a entamé cette semaine, une grève de la faim, appelant à être jugée après plus de onze ans de détention préventive à la maison d’arrêt de Tizi Ouzou, a-t-on appris de sources sures.
Non encore enrôlé dans le cadre de la nouvelle session criminelle, ouverte officiellement hier, à la cour de Tizi Ouzou, Malik Madjnoune est accusé de complicité dans l’assassinat du rebelle un certain 25 juin 1998. Il faut souligner que Madjnoune n’est pas à sa première grève de la faim initiée à chaque fois, pour demander un procès équitable.
Pour rappel, le procès des assassins présumés de Lounes Matoub, programmé en juillet 2008 a été reporté sur demande de la partie civile pour un complément d’enquête.
A.Z.
Un chef de service des impôts arrêté pour corruption
Un chef de service exerçant au niveau de la direction des impôts de la wilaya de Tizi Ouzou a été arrêté cette semaine, en « flagrant délit » de « corruption », a-t-on appris de source sûre. Le mis en cause est tombé ajoute nos sources, dans un piège tendu par les services de sécurité.
Alertés par une plainte d’un citoyen qui se plaignait du « chantage » qui aurait été exercé sur lui, ces derniers ont agi et ont pu l’arrêter en flagrant délit à la sortie de son « lieu de travail ». Le chef de service en question arrêté et soumis à une procédure judiciaire.
A.Z.
Les paramédicaux durcissent leur mouvement
Les paramédicaux ne sont, vraisemblablement, pas à lâcher et affichent plus que jamais leur « volonté »d’aller jusqu’au bout de leur mouvement de protestation.
Hier, les infirmiers de Tizi Ouzou ont organisé un sit- in devant le siége de leur direction. Les participants à l’action d’hier, ont remis « symboliquement » leurs blouses en signe de colère contre « le mutisme de la tutelle » vis-à-vis de leurs revendications. Il faut dire que la grève des paramédicaux entamée le 8 février passé a crée un « incroyable » désagrément au niveau des hôpitaux, en ce sens que des centaines de malades sont bloqués et attendent d’être pris en charge. Le durcissement et la radicalisation du mouvement de contestation ne sont justement pas pour arranger les choses.
A.Z.