Un hymne à l’amour et un hommage à la jeunesse fugace

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Toujours à l’écoute de la jeunesse et de ses échos, la plus belle tranche de notre existence, qu’il perpétua au delà des années et des âges.

Avec des paroles d’une sensualité qui provient d’un cœur que le poids des années n’arrive pas à museler ni à assagir et, du coup, qui coulent de ses lèvres telle la lave d’un volcan, faisant fondre sur son passage toute forme de givrage, rendant justice aux damnés et donnant de la joie aux cœurs meurtris. Bien que l’homme prenne de l’âge, ses paroles sentent la verve d’une jeunesse. Des paroles transportées par des airs magiques, très loin de la mystification mais de plus en plus mythiques, frôlant l’alchimie et la déraison. Son nouvel album est venu à point nommé devançant les hirondelles, pour qui il dit que le printemps est bien là malgré la grisaille et le froid.

Tikhriyi v’ghigh adatsough ou encore taatevdiyi, ces hymnes à l’amour et cet hommage à la jeunesse fugace, accompagnés d’airs enchanteurs, seront pour quelque chose dans l’éclosion des jeunes fleurs restées encore dans l’indécision et auxquelles elles donneront un supplément de bonnes odeurs et garantiront la dose de chaleur nécessaire à leur épanouissement, dont le soleil, par son absence, les en a privées. Des fleurs qui forceront sûrement l’admiration et augmenteront la fascination de chaque être les contemplant et les obligeant, du coup, à rejoindre le cercle magique des éternels amoureux. Rencontré pour l’occasion, le très aimable et toujours timide Idir Akfadou, a bien voulu répondre à quelques questions avec un sourire accompagnant chacune de ses paroles.

Arezki Toufouti

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