Chef-lieu d’une daïra qui coiffe quatre communes, Seddouk assure son développement en réalisant des investissements infrastructurels dignes de ce nom.
Il y a quatre ans germait l’idée d’une gare routière sur un terrain situé au centre ville, à côté du rond point Imazighen. Accaparé indûment par un citoyen qui en a fait un dépotoir géant, le terrain avait été recouvré par l’APC de l’époque par voie de justice. C’était en 2006. Des actions de préparation du terrain pour le projet précité ont été engagées aussitôt. Le monticule de détritus et gravas de tous genres a été rasé et une couche de TVO a été posée et nivelée sur toute la surface. Les transporteurs allant sur Akbou qui stationnaient à la sortie sud de la ville ont aussitôt transféré leur terminus vers cette gare et bien d’autres ont suivi par la suite. Aujourd’hui, le président de l’APC est formel que Seddouk aura sa gare routière. «Tout d’abord, l’APC a été saisie par la direction des transports de Béjaïa l’informant que notre commune a bénéficié d’un projet d’une gare routière et qu’il faudrait un terrain d’une superficie oscillant entre 7 000 à 10 000 m2 pour son implantation. Le terrain envisagé pour une gare routière rentre donc dans la norme. Il est d’une superficie de 7.000 m2. L’agence foncière lui emboîtant le pas nous a aussi saisis quelques mois plus tard, émettant le vœu de réaliser le projet. Sans tarder, nous avons répondu favorablement à sa demande car jugeant le projet ambitieux pour notre commune. Cette dernière nous a informés, il y a trois mois, qu’elle travaille sur le cahier des charges», a expliqué le maire.
L. Beddar