Selon le nouveau P-DG de l’ANEP, qui contribue, pour la première fois, à ce rendez-vous annuel de grande envergure, estime que les activités du dixième Sila sont complémentaires à un itinéraire culturel qu’on a pris depuis déjà des lustres. Il révèle tout de même que la nouvelle édition qui verra, cette fois-ci, 23 pays participants, sera totalement différente de celle de l’année précedente. »Nous voulons marquer d’une pierre blanche ces jours d’intenses activités culturelles que nous allons vivre. Nous avons tenu, en effet, à associer l’ensemble des membres de la famille algérienne du livre dans le comité d’organisation. Et c’est précisément grâce à la motivation et à l’esprit d’engagement en son sein que le comité a pu bâtir un programme d’activités aussi fourni, enrichi par la présence de personnalités de premier plan de la littérature et de l’écrit en général », dira-t-il. Le thème de l’édition de cette année, dira M. Boucenna, que le comité du SILA a choisi est « La mémoire ». Ce thème sera revisité par la littérature, à travers l’écriture de l’histoire qui sera un événement phare 10e SILA. La présidente des professionnels du livre annoncera dans son intervention que des rencontres littéraires seront dédiées aux écrivains femmes qui ont magnifié la littérature algérienne dont Assia Djebbar, qui a été honorée par l’Académie française.Des journées seront également — nous fait-elle part — organisée en hommage aux écrivains qui étaient proches de l’Algérie et qui nous ont quitté, dont Frantz Fanon.Le président du Syndicat national du livre a préféré quant à lui, répondre aux diverses questions qui ont préoccupé les médias et qui s’accentuent beaucoup plus sur la présence du livre religieux, précisément, sur la participation des écrivains iraniens au 10e SILA. Les médias semblaient désapprouver et la majorité ont qualifié le 9e SILA, de salon organisé uniquement pour le livre religieux. « Il est vrai qu’il y a eu dans le 9e SILA une grande présence du livre religieux, mais cette fois-ci nous consacrons les mêmes espaces aux exposants. Je tiens à souligner que la présence des participants iraniens est moindre », a-t-il rassuréAvant de mettre fin à la conférence, le président-directeur général de l’ANEP dira que le souci principal actuellement c’est d’arriver à instaurer la culture du livre chez les Algériens, tout en essayant également de sensibiliser les éditeurs du livre sur la baisse des prix.
Fazila Boulahbal