Les étudiants du département d’anglais expriment quant à eux leur mécontentement.
Durant toute la grève qui a paralysé l’université de Béjaïa pendant près d’un mois de cela, ces derniers étaient au rendez-vous. Ils ont procédé de même à la fermeture de la faculté des lettres et sciences humaines pour demander l’inscription du concours d’accès au doctorat. ‘’Where is the famous ‘’D’’ of LMD ? (Ou est le fameux ‘’D’’ du LMD ?), ‘’L.M.Ligth’’ (L.M.Leger), ‘’Ou est passé le département de l’interprétariat ?’’, lit-on dans les pancartes placardées à la porte d’entrée aux départements de la faculté.
Les étudiants de département d’interprétariat et de traduction y ont été aussi.
Ces derniers demandent ‘’un enseignement de qualité et un diplôme reconnu et ainsi que de valoriser la spécialité interprétariat et traduction‘’. On rappelle également que leur département, où il n’ existe qu’un seul enseignant permanant, a été fermé. Aujourd’hui,il n’est qu’une simple filière au département d’anglais.
Des étudiants du LMD se disent victimes d’un un mal entendu de la part des étudiants de l’ancien régime et enseignants. Dans une brève déclaration, ces derniers, essayent d’expliquer que ‘’si les enseignants nous jugent incompétents, c’est qu’ils sont en train de se remettre en cause.”
Nous sommes le fruit de leur formation et s’il y a une faille elle doit venir de leur incompétence’’.
Dans ce sens, si le président de la République M Abdelaziz Bouteflika vient tout simplement d’annuler le décret 10-315, suite aux revendications des étudiants, le ministère se retrouvera prochainement face à une grève des étudiants du LMD, dans le cas où on toucherait aux nouvelles lois déjà en vigueur. “ Si nous avons obtenu notre licence après trois ans, c’est que nous avons eu jusqu’à seize modules par semestre. Un vrai casse- tête. Une vraie charge pour les étudiants à laquelle s’ ajoute le système d’évaluation, les contrôles continus et les travaux de recherches, contrairement à l’ancien régime qui compte moins de modules et plus de temps libre. Ajoutons la deuxième chance qu’ils ont (la synthèse) que nous n’avons pas. Le rattrapage aussi diffère du fait de certaines conditions dans le système LMD dont l’intégration de la note de contrôle continu’’. Donc, si c’est trois ans, c’est parce que : c’est condensé et plus chargé. Que doit-on donc comptabiliser, le nombre d’années ou le nombre d’horaires ?’’, dira une étudiant en deuxième année Master.
En fin de réunion, l’ensemble des enseignants et des étudiants se sont donné rendez-vous pour aujourd’hui, pour une autre réunion qui décidera de la marche du lundi.
‘’Nous avons pensé à une marche pacifique que nous avons proposé pour ce lundi, 28 février. En cas où il n’y aurait pas d’accord sur la décision nous allons nous remettre à pied d’œuvre pour entamer la période des examens’,’ déclare le comité.
M. O.