Profitant des désistements de certaines communes pour une raison ou une autre, notamment l’absence du foncier devant recevoir les projets pour la réalisation de locaux commerciaux, un écueil qui pénalise d’ailleurs certaines d’entre elles, l’ancienne APC de Seddouk avait les yeux plus gros que le ventre en acceptant de réaliser 200 locaux.
C’est ainsi que tous les espaces vides ont été recensés et étudiés. Et malgré cela, seulement 150 locaux ont pu être construits faute d’assiettes foncières pour le reste, information donnée par un agent de la subdivision de l’urbanisme de la daïra de Seddouk. «Si sur les 200 locaux professionnels la commune de Seddouk n’a pu réaliser que 150, dont 120 ont été déjà attribués, il n’en demeure pas moins que les 50 restants ont été annulés pour indisponibilité des terrains à bâtir», a-t-il dit. Aussi, pourquoi l’APC n’a-t-elle pas cherché à les caser dans les villages qui ont des assiettes foncières disponibles ? A Amdoune n’Seddouk, par exemple, où vivent environ 5 000 habitants, le taux de chômage chez les jeunes est exorbitant. Cette contrée possède des terrains appropriés pour recevoir des projets. Il ne reste donc que la bonne volonté de l’APC pour lui affecter un quota de locaux professionnels parmi les 50 que la municipalité n’a pas réalisé en ville. Il faut dire aussi que l’effort dans ce domaine est important du fait que la municipalité a construit ses propres locaux, qu’elle loue aux commerçants en sus de ceux réalisés par les promoteurs étatiques, dont beaucoup ne trouvent toujours pas preneurs. Donc à la ville de Seddouk, ce ne sont pas des locaux qui manquent.
L. B
