L’INSFP de Sidi-Aich et le CFPA de Toudja, deux écoles sur papier

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«Vous êtes en train de vous moquer des enfants de cette région, je vais tout de suite saisir votre ministre de tutelle ». La réaction coléreuse du wali de la wilaya de Béjaia face aux responsables du secteur de la Formation professionnelle venus donner le coup d’envoi solennel de la rentrée de février.

Après huit ans de travaux et 25 milliards de centimes engloutis, le CFPA de Toudja demeure toujours à l’état de chantier non viable. Même constat de carences à l’INSFP de Sidi-Aich ; pas d’électricité pas d’eau courante, pas de réseaux d’assainissement. Pourtant, les deux centres sont livrés et prêts à accueillir des stagiaires. Au total ce sont seize mille stagiaires dont cinq mille nouveaux qui ont rejoint, hier, les bancs des centres de formation professionnelle dans la wilaya de Béjaia. Pour promouvoir la formation professionnelle dans la région, il a été procédé au lancement de deux projets de réalisation de d’un centre de formation professionnelle à Toudja et d’un institut national supérieur de formation professionnelle à Sidi Aich. Profitant de cette rentrée scolaire, le wali de Béjaia s’est rendu, dans la journée d’hier, dans ces deux localités pour lancer officiellement la rentrée scolaire à partir de ces nouvelles structures. Hélas, il constatera amèrement que ces derniers sont au stade de chantiers et ne peuvent être livrés à temps, ceci pour des problèmes d’électricité d’eau et de réseau d’assainissement. Cette situation de laisser- aller dans le secteur de la formation professionnelle s’est traduite aussi par une grève dans la journée d’hier, au CFPA d’Aokas. En effet, après avoir, dans un premier temps, protesté auprès de leur tutelle, les travailleurs du centre de formation d’Aokas, au nombre de trente cinq, ont observé une grève d’une journée hier, pour demander tout simplement une régularité dans le payement de leurs salaires et indemnités.

A. Gana

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