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Des jeunes promoteurs s’en remettent au président de la République

Les jeunes promoteurs créateurs de petites exploitation agricoles, dans les différent domaines (apiculture, aviculture, élevage ovin et caprin,..) dénoncent la situation de «ségrégation et d’injustice » dont ils sont « victimes ».

Cela a pour cause le non effacement de leurs dettes. Une situation qui a été suscitée par l’administration ayant appliqué la décision d’effacement de la dette mais « uniquement à certains agriculteur, en excluant d’autres ».

Une difficulté qui perdure depuis plus de deux ans, signalent-ils. Aussi, ils notent que leurs activités n’ont bénéficié « d’aucune subvention de l’Etat, hormis les dispositifs d’aides à la création de petites et moyennes entreprises (ANSEJ et CNAN), et un crédit bancaire octroyé par la BADR dont le capital n’excédant pas le plafond de 10.000.000 (dix million de dinars)». Cela n’empêche pas certains « décideurs au niveau de l’administration concernée par ce dossier, de nous classer au même titre que des promoteurs industriels ». Chose qui a été la source de plein de préjudices.

En effet, « cette situation ambiguë a eu pour première répercution, la menace proférée par la BADR de saisir notre matériel de travail et nos bien hypothéqués, si nous ne remboursons pas notre crédit avec les intérêt et agios accumulés ».

Le deuxième préjudice étant le risque qu’ils encourent de « grossir le rangs des chômeurs » écrivent-ils, étant pris « dans l’engrenage des difficultés conjoncturelles et bureaucratiques ».

Un troisième point est aussi soulevé il a trait à l’exclusion de ces jeunes promoteurs « des avantages du programme quinquennal 2010-2014 ». Ils sollicitent de ce fait « une audience de travail au nom du collectif des agriculteurs exclus du programme de l’effacement de la dette des fellahs et éleveurs, annoncé par Son excellence et de l’injustice dont nous sommes victimes ».

Comme ils qualifient de «vaines» toutes les démarches qu’ils ont entreprises à ce jour auprès des responsables concernés par leur cas. « Ils sollicitent par ailleurs, l’intervention du président de la République au près des pouvoirs publics afin », écrivent-ils « de régler définitivement cette situation catastrophique afin de nous permettre de nous consacrer pleinement à notre activité que nous aimons ».

T.Ch

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