La commune d’Amalou avait bénéficié en 2008 d’un projet rentrant dans le cadre sectoriel pour la réalisation d’une maison de jeunes au chef-lieu. L’endroit choisi pour son implantation est le terrain de l’ex-SAS, récupéré après démolition des anciennes baraques. Un projet d’une grande utilité publique venu à point nommé rendre un espoir à une masse juvénile désœuvrée par manque d’infrastructures de loisirs dans leur commune. Une situation qui les oblige à flâner dans les rues ou à bonder les cafés. Selon le président de l’APC, le montant de 10 millions de dinars accordé initialement pour ce projet a été épuisé dans la 1re phase de réalisation achevée à 40%, en 2010. Pour les 60% des travaux restant à réaliser, notre interlocuteur affirme qu’une étude faisant ressortir un besoin financier de l’ordre de 15 millions de dinars a été adressée à la wilaya pour ratification. Les jeunes de la commune attendent donc impatiemment de voir ce joyeux édifice d’une belle architecture totalement achevé. Un lieu de rencontre qui leur éviterait d’être happés par les maux sociaux et qui leur permettrait, par ailleurs, d’aiguiser leur savoir et leur intelligence de par les multiples services qu’il offrirait : salle de cinéma, école de musique, salle de jeux, bibliothèque pour la lecture, cafétéria, cybercafé etc. Force est de constater donc que la commune d’Amalou assure doucement mais sûrement son développement malgré un écueil qui n’est pas des moindres sur lequel bute l’APC pour mener à bien les projets demandés et accordés par l’Etat. Il s’agit de l’absence d’assiettes foncières communales, ce qui ne lui facilite guère la tâche pour l’implantation de nouveaux projets. Donc le recours aux terrains du domaine privé est devenu une nécessité absolue pour cette ancienne commune datant de l’ère coloniale, créée en 1957, apprend-on de l’édile communal.
L. Beddar
