Réalisé à la fin des années 80, le bureau postal de Tafoughalt dans la commune d’Aït Yahia Moussa attend à être rentabilisé au maximum. «Même durant les années de terrorisme, notre bureau a fonctionné. Il n’a été fermé que durant trois ou quatre ans. Après des démarches, il a été rouvert», nous a dit un citoyen du village. Mais, pour d’autres, il est temps de demander sa restauration au même titre que les deux autres de la commune déjà rénovés. «Ce bureau de poste rend des services non seulement à notre village, mais aussi à ceux du village d’El Hammam voisin, relevant de M’Kira. En plus de la distribution du courrier, le paiement des mandats, il doit maintenant bénéficier d’un terminal pour les retraits d’argent. Dans certains villages, des bureaux postaux de cette taille ont déjà bénéficié de ce moyen informatique. Je vous citerai celui d’Ichoukrène dans la commune de Draâ El Mizan ou encore celui de Taka dans la commune de M’Kira. Et pourtant, le nôtre était l’un des premiers de la région», a ajouté un autre usager de ce service. En outre, les habitants de ce village demandent à ce qu’on leur inscrive un projet en vue d’avoir le téléphone. «Même si beaucoup de citoyens ont des téléphones portables, ce qui les intéresse surtout est le téléphone fixe. Avec ce dernier, ils peuvent aspirer à s’abonner à l’Internet, ce moyen devenu plus qu’une nécessité. «L’heure est au net. On ne peut maintenant vivre en vase clos. C’est un moyen indispensable pour tous. Nos enfants et nos jeunes doivent se déplacer jusqu’à Draâ El Mizan pour faire une quelconque recherche. Surtout, maintenant que même les collégiens doivent faire le projet en recourant à l’Internet», a ajouté un parent qui appelle les citoyens à signer une pétition en vue de demander un RSS 512 lignes, le seul moyen, en mesure de combler ce manque.
Amar Ouramdane