La gestion des différents dispositifs du filet social est devenu un casse tête pour la commission sociale de l’APC de Boghni, notamment depuis l’introduction des emplois d’insertion dans des activités professionnelles, dont la gestion revient en particulier à la DAS, l’agence locale de l’ANEM pour une partie et l’APC. En effet, dans une correspondance adressée par le Président de l’APC au Directeur de l’Action Sociale de la wilaya, suite aux réclamations des membres de la commission sociale de l’APC, des regrets ont été exprimés sur des faits portant notamment sur les affectations d’inscrits au filet social, mais ne respectant pas, selon les termes utilisés dans le document qui nous a été remis, «l’ordre chronologique des postulants tel qu’il a été effectué par les services sociaux de l’APC». De ce fait, une situation marquée par le manque d’équité dans l’attribution des emplois aidés est remarquée, poussant ainsi de nombreux jeunes à exprimer leur mécontentement auprès de la commission sociale de l’APC, ignorant ainsi, ajoute-t-on dans la correspondance, «que des décisions ont été parachutées de force par la DAS». Plus grave encore, toujours sur orientation des services de la DAS, l’exécutif communal de l’APC de Boghni, nous a fait état «d’individus qui se sont présentés récemment à l’APC pour exprimer leur colère après leur radiation des listes des bénéficiaires de l’AFS et de l’IAIG». Et pourtant, ce fait est le résultat des décisions prises par les services de la DAS. En somme, ce que déplorent les élus de l’APC concerne seulement les interférences qui nuisent l’application des dispositifs du filet social, en plus de l’atteinte à la crédibilité du service social de la commune et de sa commission.
M. Haddadi
