Dix familles occupent la salle des délibérations de l’APC

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Attribués par la commission de daïra, depuis maintenant plus d’une année, les 58 logements sociaux locatifs de Aïn zaouïa n’ont pas encore été livrés.

Cette situation a engendré un certain mécontentement en raison de ce retard, consenti dans l’étude des recours, allant jusqu’à l’occupation dans l’après-midi d’hier de la salle des délibérations par des familles venues pour revendiquer leur part dans ce quota de logements, dont la liste des bénéficiaires semble être arrêtée après étude par la commission des recours de la wilaya. Ces familles, au nombre de 10, résident dans un hameau situé à la sortie ouest du chef-lieu de la commune, appelé communément Ikadourène, recensé comme étant une poche d’habitats précaires. Tout compte fait, l’action de protestation a débuté dans l’après-midi, lorsque des familles ont décidé de s’installer dans la salle des délibérations. Accosté à l’extérieur du siège de l’APC, l’un des demandeurs de logement, nous a exprimé sa volonté d’aller jusqu’au bout de son action, car il estime que « son fils, retenu dans la première liste, s’est vu éliminé par la commission de recours ». A la question de savoir d’où il détient cette information, l’intéressé a préféré ne pas citer ses sources, d’autant plus qu’au demeurant la liste définitive des bénéficiaires n’est pas encore affichée. Pour les autres familles, il semblerait qu’elles sont venues pour exercer une pression sur les autorités locales, du fait qu’on parle de six places restantes pour remplacer les recours qui ont abouti. En ce sens, il faut savoir que des spéculations vont bon train à Aïn Zaouia sur des bénéficiaires de la premières liste exclus de ce droit d’obtenir un logement social, car ne remplissant pas les conditions d’attribution. A signaler que lors de la première délibération de la commission de daïra, des postulants ont essayé d’entamer une grève de la faim à l’intérieur du siège de l’APC, avant qu’ils n’en soient dissuadés, ce qui dénote les difficultés éprouvées pour répondre à la demande de plus en plus croissante de logements sociaux. Enfin, nous avons appris que les contestataires de la mairie ont fini par quitter les lieux, vers les coups de dix neuf heures, en décidant d’eux même de surseoir à leur action.

M. Haddadi

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