L’Autoroute Tizi Ouzou – Alger fermée à la circulation

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Les transporteurs desservant les trois lignes intérieures de la ville des Genêts ont procédé durant toute la journée d’hier, au blocage du carrefour Matoub Lounes pour protester contre l’état « piteux » de la route donnant sur la station des fourgons ainsi que l’ouverture du tronçon routier faisant face au commissariat fermé pour des raisons sécuritaires.

Ils étaient, dans ce sillage, des dizaines de transporteurs privées à participer à cette action de protestation qui a bloqué la RN 12 durant pratiquement toute la journée d’hier.

L’Autoroute reliant Alger à la wilaya de Tizi Ouzou a vu des bouchons monstres se former, les usagers de cet important axe routier ont vécu un véritable calvaire surtout quant on sait qu’à Bordj Menail, des jeunes chômeurs ont procédé de leurcôté au blocage de la même route.

Du fait de ce mouvement de protestation, la gare routière de Tizi Ouzou a été complètement paralysée durant de longues heures. Même topo du côté de la Nouvelle- ville de Tizi Ouzou.

On appris, à ce propos, que les contestataires devaient rencontrer le chef de sûreté de la wilaya de Tizi Ouzou pour justement exposer la question de l’ouverture dudit tronçon routier pour dit- on plus de fluidité des jeunes chômeurs ne décolèrent toujours pas et bloquent la route durant trois jours consécutifs.

Ces jeunes qui barricadent la route au niveau du lieudit la « Tour » donnant sur le boulevard Krim Belkacem et la Nouvelle-ville à l’aide de bacs à ordures et toute sortes de détritus, revendiquent des postes d’emploi et dénoncent les « promesses non tenues des autorités de wilaya ».

Il faut dire, dans ce sens, que la ville des Genêts a vécu hier, une journée marquée par plusieurs actions de protestation qui ont vu des catégories professionnelles prendre d’assaut le siège de la cité sociale de la wilaya pour y déposer des plates formes de revendications.

Un siége devenu, l’espace d’un jour, le lieu de pèlerinage de tous les mécontents.

De ce fait, les usagers de la route ont eu toutes les peines du monde à circuler librement dans une ville qui a eu véritablement du mal à « respirer » tant la contestation était partout.

A.Z.

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