Le projet des 50 logements LSP s’éternise

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« C’est peut être le seul projet qui a pris tant de retard », ce sont avec ces paroles que nous avons été accueillis par les membres du collectif du projet des cinquante logements sociaux participatifs. Pour l’un d’eux, toutes les démarches entamées n’ont pas encore débloqué la situation. Si les immeubles sont achevés depuis des mois, les travaux de VRD ne sont pas encore lancés. « Les entreprises ont été retenues, mais, à la dernière minute, alors que nous croyions que tout allait bien, nous avons appris que les ordres de service n’ont pas encore été remis aux entrepreneurs. C’est un problème d’ordre purement bureaucratique », nous a confié un membre du collectif. Et de laisser un autre continuer:  » Nous avons fait appel à toutes les parties, par le biais de la presse nationale dans les deux langues. Au début du mois de janvier, lors de sa visite à Tizi-Gheniff, nous avons remis au wali une lettre où le problème a été signalé mais jusqu’au jour d’aujourd’hui, aucune réaction ». Les acquéreurs, que nous avons pu approcher, ont tous exprimé leurs inquiétudes au sujet de ce retard qui ne cesse de se prolonger. « On ne sait plus quand nous allons avoir ces logements pour lesquels nous nous sommes tant sacrifiés. En tout cas, au stade où en est leur situation, il faut attendre encore, car après le VRD, il faudra brancher l’électricité puis le gaz. Nous commençons à devenir de plus en plus pessimistes », nous a expliqué l’un d’eux. Les acquéreurs de ces logements lancent un appel au premier magistrat de la wilaya pour que la direction de l’urbanisme et de la construction débloque cette situation. « C’est regrettable de voir que des concitoyens, qui ont postulé à des logements de ce type des années après nous, y sont déjà installés depuis plus d’une année, alors que pour notre cas, les fiches techniques et autres ordres de service font des mois pour passer d’un service à un autre. Si l’Etat consent des efforts pour régler le problème de logements, il faut dire que la bureaucratie prend souvent le dessus sur cette volonté », a conclu un dernier intervenant.

A. O

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