La zone d’activités prend forme

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La zone d’activités qui, il n’y a pas longtemps, donnait l’air d’un vaste terrain où aucun projet n’avait été inscrit, commence petit à petit à intéresser les investisseurs. Sur le site accueillant le projet qu’on peut facilement voir de la RN5 donnant vers la sortie ouest de Lakhdaria, il est facile de remarquer des bâtiments presque finis, dotés de charpentes métalliques, et d’autres en cours de réalisation.

Le P/APC de Lakhdaria en l’occurrence M. Nacef, estime que le taux d’implantation est de «50 à 60 % de la surface totale». Pour arriver à ce niveau de réalisation, la tâche n’a pas été de tout repos. Il a fallu, en effet, saisir les anciens bénéficiaires n’ayant pas donné suite à leur projet de création d’une PEM ou PMI, ceci pour «qu’ils restituent les lots de terrain destinés seulement à cette fin», selon le maire. C’est ainsi que L’APC a pu récupérer les assiettes qu’elle a ensuite redistribuées à d’autres demandeurs, lesquels sont très nombreux. Toutefois, l’homme à la tête de l’institution de la commune cite 2 investissements dans les produits pharmaceutiques, une boulangerie industrielle, une huilerie, un abattoir, une fabrique de chaussures, une chambre froide et l’injection plastique. En plus du maire qui suit avec attention l’évolution des implantations des entreprises, le 27 février, journée d’ouverture de l’année de la formation professionnelle, le wali de Bouira a de son côté fait un saut à la zone d’activités après avoir visité en premier lieu le nouveau CFPA de Lakhdaria. Lakhdaria qui compte maintenant 70 000 habitants dont 70% de jeunes, et où une partie conséquente de cette tranche de la population cherche du travail, a hâte de voir ce projet fini car, explique le PAPC, «il est pourvoyeur d’impôt, et générateur d’emploi» Sur le terrain donc, 60% environ ont pris place, et construisent les bâtiments appropriés aux créneaux d’activités choisies, quant aux 40% représentant la surface occupée, le N°1 de l’APC de Lakhdaria assure : «Nous ne retiendrons que les investissements productifs». Cela veut dire q’une sélection sérieuse est en train de se faire pour ne retenir que ceux capables d’offrir des postes de travail, et des entrées d’argent à la commune.

A. Chérif

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