C’est à Tizi-ouzou qu’a été lancée la première cellule d’accompagnement et d’écoute aux jeunes stagiaires de la formation professionnelle, jeudi dernier, en marge de la visite qu’a effectué M. El-Hadi Khaldi ministre de ce sécteur.
Le nouveau mécanisme annoncé en 2009, à partir de Biskra par le président de la République lui-même, consiste à créer des cellules d’écoute et d’aide aux jeunes stagiaires au sein de chaque centre de formation professionnel à travers tout le territoire national.
Cette initiative du ministère de l’Enseignement et la Formation professionnels confirme « les efforts engagés dans le secteur ». « Prévue pour septembre 2009, il faut avouer que nous avons enregistré un grand retard, c’est pour cette raison que nous procédons aujourd’hui, à l’installation de la toute première cellule d’accompagnement aux jeunes, en attendant la promulgation du décret concernant le sujet. Chose qui se fera dans dix jours à compter d’aujourd’hui » avoue le ministre au cours d’une conférence organisée au niveau du centre de formation les frères Souab Mohamed de Tizi-Rached. Une commission de trois ministères, à savoir l’emplois, la formation professionnelle et la solidarité nationale s’est chargée d’étudier le dossier afin d’élaborer le rôle de cette cellule de soutien, sa mission et ses organes. C’est ainsi qu’il a été décidé de leur composante, à savoir un représentant de chaque uns des dispositifs d’aide au recrutement des jeunes existant (ANSEJ, ANJEM, CNAC et ANEM). Ce représentant, formé au préalable, aura pour rôle d’organiser des rencontres avec les jeunes stagiaires dans le but d’expliquer les aides offertes, et autres démarches à suivre pour bénéficier d’un appui pour un éventuel projet. Leur mission première est donc d’orienter les jeunes dans leurs choix d’après formation. « C’est un travail de collaboration entre le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels d’un coté et de l’autre les différents dispositifs de recrutement qui existent » expliquer le ministre. Parmi les nouvelles mesures prises, il existe aussi la création d’un conseil local de partenariat, celui là même qui étudiera les besoins réels du marché local de l’emploi, étudier les offres et les chances d’embauches.
Autonome, ce conseil bénéficiera par ailleurs, de l’écoute intégrale du ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels, étant donné qu’il est plus à même de connaître les besoins du marché local du travail en fonction des « grands projet de l’Etat ». Son rôle sera aussi celui de classer les jeunes en fin de formation, que ce soit pour leurs mémoires de fin de stage, ou encore pour leurs stages pratiques. « Il aura aussi a évalué les produits de la formation, comme il contribuera dans le contenu du programme de la formation »dira M. El-Hadi Khaldi. L’installation de ces cellules d’écoute vient renforcer les nouvelles démarches entreprises récemment dans le domaine de l’enseignement et la formation professionnels. Dans notamment l’octroi d’une bourse d’équipements fixé à 2000 DA, et de 500 DA par mois pour chaque stagiaire. Mais aussi la suppression de la condition d’âge pour l’accés à une formation professionnelle.
Quant aux jeunes n’ayant pas de niveau scolaire, ils ne sont, eux aussi pas ignorés dans ces mesures, puisque un programme appelé « alphabétisation qualification » est mis à leur disposition pour leurs permettre « d’avoir une formation ». Ajouter à cela, la possibilité d’une inter secondarité qui donnera l’accés à des spécialités nouvelles, ailleurs que dans la région natale.
Cela en faisant recours à l’Internat au niveau des centres de formation afin persuader le maximum de jeunes à s’initier à une formation. Il y a lieu de noter que ces cellules d’écoute feront objet d’une « évaluation dons trois mois, dans le but de connaître les lacunes et les éviter». Notons, enfin au cours de la même visite dans la wilaya de Tizi-ouzou, le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels a inspecté le niveau centre de formation en projet d’exécution dans la commune de Fréha.
Tassadit.Ch