Le calvaire au quotidien des lycéens

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Le problème du transport scolaire dans la commune de Tizi N’Tléta demeure contraignant tant que le parc roulant n’est pas vraiment renforcé surtout que le nombre de scolarisés ne cesse d’augmenter. Aujourd’hui, ce service n’est assuré que pour les filles, contrairement aux garçons qui sont contraints de rejoindre leurs établissements en prenant des fourgons privés et en s’acquittant quotidiennement de 40 dinars et même plus. En Effet, devant ce problème, les responsables de l’APC se sont montrés conscients des manques en matière de ramassage scolaire, mais ils estiment que la commune n’a pas assez de moyens nécessaires pour satisfaire tous les écoliers, car en plus des lycéens, il y a les collégiens de Tizgui, les élèves du CEM de Tizi N’Tléta et des écoles primaires des quatre villages. « Nous ne disposons que de peu de bus servir tous les villages de la municipalité», a indiqué le P/APC, M Souam. Notre interlocuteur nous fait savoir que des démarches ont été entreprises auprès des services concernés dans le but d’atténuer la crise de transport, en dotant la commune de nouveaux moyens et d’autres bus afin de régler cet épineux problème. A l’heure actuelle, le calvaire des écoliers perdure, ils sont livrés aux caprices de la nature. Qu’il vente ou qu’il pleuve, ils vivent le même calvaire et cela influe sur leur rendement pédagogique.

M. Z.

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