Des habitants du quartier « La SAS » ferment à nouveau le siège de l’APC

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Tôt, dans la matinée d’hier, des habitants du quartier dit « la SAS » (acronyme de Section Administrative Spéciale), sis au chef-lieu communal et datant de l’ère coloniale, sont revenus à la charge, après une action similaire menée il y a plus de trois mois, en procédant à la fermeture du siège de leur APC, en n’y bloquant l’accès à l’aide de treillis à souder, pour exprimer leur exaspération, qui en est à son paroxysme, selon les dires d’un protestataire, devant « des promesses non tenues » de la part des autorités concernées.

Interrogé sur le motif de cette action de contestation, M. Bouderies Boubekeur, représentant de l’association de ce quartier contestataire, nous dira, exaspéré que « depuis 14 ans, ce sont toujours les mêmes doléances !». Cette énième protestation a pour « objectif principal la régularisation des habitations », a indiqué notre interlocuteur. A cela s’ajoute d’autres revendications liées à l’amélioration du cadre de vie de ces citoyens, tel que le branchement au gaz de ville, le revêtement des routes en goudron ainsi que l’ éclairage public.

Selon M. Bouderies, suite à la dernière fermeture de l’APC, il y a plus de trois mois « une commission de wilaya a fait un constat des lieux et a trouvé la situation (du quartier) très grave. Les autorités de wilaya nous ont promis l’aménagement de la cité mais trois mois après, rien n’a été fait».

Pour sa part, M. Zahir Cheikh, vice-président à l’APC d’Oued Ghir, nous dira « que la régularisation dépasse les prérogatives de l’APC et il faut voir avec les plus hautes instances de l’Etat ». En outre, nous apprenons d’une source concordante, que la commune d’Oued Ghir a bénéficié récemment, d’un programme de recasement d’une consistance de 100 logts.

Le P/APC Mohedeb Nacer, qui s’est rendu sur les lieux pour discuter avec les protestataires, leur a promis de « transmettre leurs doléances aux autorités de wilaya », a indiqué M. Bouderies, tout en soulignant qu’ils comptent maintenir cette action « jusqu’à la concrétisation de nos revendications ».

Boualem Slimani

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