AEP, revêtement en bitume bétonné (BB) et gaz de ville, telles sont les trois opérations lancées, dans la précipitation, à quelques semaines d’intervalle, par l’APC de M’Chedallah sous la pression des citoyens qui ont pris d’assaut le siége de l’APC, à plusieurs reprises, pour exiger la réalisation de ces indispensables moyens d’accompagnement. Contrainte de donner suite, en urgence, aux doléances des citoyens de Zouzamen, qui revenaient sans cesse à la charge, l’APC a lancé simultanément les projets arrachés sous la pression, pour ne pas dire par la force. C’est ainsi que la route principale, qui traverse dans le sens de la longueur la localité et qui relie la ville de M’Chedallah à la sortie Est de Raffour, a bénéficié de travaux de revêtement en B B. A moins d’une dizaine de jours avant le lancement de ce projet, l’APC a demandé aux citoyens, par voix d’affichage, de procéder aux raccordements individuels d’AEP à partir du réseau principal réalisé auparavant en plein milieu de cette route, nous apprend un élu de cette assemblée, Mr Mustapha SAOUDI en l’occurrence, qui tenait à nous faire visiter les lieux. L’APC en question, qui n’a pas donné assez de temps aux citoyens, a provoqué un branle-bas de combat, chacun des habitants s’est attelé à cette tache de branchement de manière anarchique étant pris par le temps, précise notre accompagnateur, c’est ainsi que la route, décapée auparavant, a été coupée en plusieurs endroits à proximité de chaque habitation. Les fouilles de ces branchements étant comblées par de la terre et immédiatement revêtues en goudron, sans qu’elles ne soient compactées, n’ont pas tenu plus d’une années avant que des affaissements ne commencent à s’y produire. En parallèle, presque tous les points des raccordements au réseau d’AEP ont éclaté laissant jaillir des jets d’eau qui finirent par détériorer un tronçon de presque 01 km de cette route. Pour réparer toutes ces avaries, il faudrait creuser à nouveau et dégager la couche, neuve et usée, du béton. La route secondaire, celle là même qui joint une partie du village à Assif Avaali, en passant par le cimetière chrétien, qui a bénéficié du même projet de revêtement en bitume, a été massacrée, sur une distance d’environ 600m, quatre mois plus tard, nous dira cet élu, ‘’ par le passage de la conduite du réseau de transport du gaz de ville’’. Cette route secondaire n’a pas bénéficié d’une remise en état après la réalisation du projet du gaz de ville. A cause de la mauvaise programmation de la réalisation de ces projets, ces deux routes sont revenues à leur états primitifs, soit en de simples pistes cabossées, boueuses et inondées par les innombrables avaries sur le réseau d’AEP, leur état s’aggrave chaque jour d’avantage.
Oulaïd Soualah