Dix habitations sinistrées

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Au vu de cette situation préoccupante et sachant que le phénomène est évolutif, des recommandations ont été faites pour

approfondir l’étude du problème en associant d’autres organismes, et ce dans l’optique de préconiser les solutions qui s’imposent, à savoir étudier les possibilités de recasement des cas les plus urgents.

Les dernières intempéries n’ont pas été sans conséquences sur la réapparition du phénomène des glissements de terrains dont la dangerosité n’est plus à démontrer, notamment dans les zones d’habitations situées au milieu d’étendues accidentées. Avant hier, dans la commune de Aïn Zaouia, un appel de détresse est venu de Boumahni, plus exactement du village Ikoubaene, situé à l’extrême Est de la commune en allant vers le CW 128, lorsque 10 familles ont constaté un important affaissement provoqué par les pluies abondantes de ces derniers jours en l’absence, faut-t-il le signaler, de travaux de confortement de l’axe routier traversant une partie du village. Ce qui est sûr, pour le moment, c’est que l’appel des villageois été entendu, d’autant plus qu’une commission, composée de la protection civile, du service de l’urbanisme de l’APC et du service de la voirie et des réseaux divers, s’est déplacée sur les lieux afin de cerner les dégâts causés aux maisons dont certaines relèvent de l’habitat précaire. Ainsi, et comme premier constat, la commission a fait état dans un procès verbal signé par ses membres et le président de l’apc,  » qu’un grand affaissement s’est produit sur une étendue d’environ 150 mètres, ayant provoqué des dégâts importants au niveau des habitations appartenant à10 familles sinistrées recensées sur place. Au vu de cette situation préoccupante et sachant que le phénomène est évolutif, des recommandations ont été faites pour approfondir l’étude du problème en associant d’autres organismes, et ce dans l’optique de préconiser les solutions qui s’imposent, à savoir étudier les possibilités de recasement des cas les plus urgents. En ce sens, il faut savoir que durant la journée d’hier, une autre commission, plus élargie, s’est encore déplacée pour situer, cette fois-ci, la nature des dégâts subis par les habitations et voir ce qui pourrait aider à stopper le glissement de terrain signalé. Enfin, il y’a lieu de signaler que des familles, parmi celles dont la structure de l’habitation est menacée, ont passé leur premières nuits chez des voisins, d’où l’importance d’une prise en charge des sinistrés dans l’immédiat.

M. Haddadi

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