Moh khoulali est un chanteur de chaâbi avec une voix à bercer le plus conservateur parmi les amateurs du chaâbi. Agé de 23 ans, natif de Tizi-Ouzou, il s’éprendra très tôt de passion pour ce genre de musique. Après une année passée au conservatoire de la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, il participe à plusieurs galas à Tizi-Ouzou et à Béjaïa. Il a obtenu le quatrième prix lors de sa participation au festival national de la chanson chaâbi au TNA Mahieddine Bachtarzi dans son édition de 2009. «j’ai participé aussi à l’hommage qui a été rendu au grand chanteur Kamel Hammadi en 2008 où j’ai été remarqué par Abdelkader Bendaamache, le commissaire principal, qui m’a ensuite invité à participer au festival de la chanson chaâbi», à déclaré Moh. Inspiré des grands ténors de la chanson chaâbi à savoir : l’Hadj El Anka, El Hasnaoui, Amar Ezahi, Slimane Azem, H’céne Meziane ou encore Arezki Oultache avec qui il a eu l’honneur de faire plusieurs scènes, ce passionné de la musique apprend très tôt à jouer d’instruments tel que le mondole. Il avoue que chacun de ces piliers de la de chanson chaâbi l’a influencé à sa manière. Le dernier album du jeune chanteur Moh intitulé au bout de la nuit est sorti le 9 septembre 2010 aux éditions Izem Pro. Il s’agit du deuxième album de sa carrière. Il contient six titres originaux, en majorité écrits et composés par Si Ahmed Aguini et Farid Habbi. Il a été enregistré dans le studio Remi Maya avec l’arrangeur Hocine Lakhel. Dans cet album, Moh à touché une variété de sujets, tels l’amour, l’espoir, la déception, la beauté de la femme kabyle…
«Cet album est le fruit d’un travail de plusieurs années. Je l’ai réalisé avec l’aide de quelques amis artistes, notamment sur le plan poésie, artistique que sur le plan humain, dont Farid Habbi et Si Ahmed Aguini de Rejaouna, qui est un artiste de la génération de Dahmane El Harrachi, Hacéne Meziani, Ameziane Mohand Améziane, récemment décédé qui m’a composé une chanson que l’on trouve d’ailleurs dans le premier album intitulé Ayen», nous apprend-t-il.
Nassima Chebbah