Le président de la section football de l’ US Azazga, Ikkour Tarik, nous parle dans cet entretien de ce match gagné sur tapis vert contre le FC Ouadhias, du bilan de la phase aller ainsi que des sujets liés à la vie de son club
La Dépêche de Kabylie : Comment évaluez-vous votre bilan de cette phase aller ?
Tarek Ikkour : Je dirais que notre bilan est positif d’une manière générale. On a 26 points avec à la clé 8 victoires, deux nuls et quatre défaites. On a une jeune équipe, entraînée par l’ancien préparateur de la JSK, Hamid Meziani, avec l’aide du capitaine, Mustapha Chouali, qui sont en train de réaliser un bon travail.
La ligue vous a donné gain de cause dans l’affaire de votre match contre le FC Ouadhias…
Je savais très bien que la ligue allait nous donner gain de cause. J’ai formulé des réserves fiables contre le joueur Yazid Takfarinas, qui devait purger contre nous, mais il a joué. J’avais une bonne foi et j’ai avertit ses dirigeants qui ne m’ont pas cru. J’ai suivi tout les BO de la ligue et je savais pertinemment que ce joueur était suspendu, mais je ne voulais pas le briser, car c’est un jeune joueur et il mérite plutôt des encouragements. C’est la faute de ses dirigeants qui ne m’ont pas cru. Ces trois points seront bénéfiques pour nous et nous font grimper à la quatrième place.
Comme ça vous pouvez prétendre à l’accession ?
Non, on ne jouera pas l’accession cette saison. Notre objectif est de former un jeune groupe, solide et compétitif, pour les années à venir. Nous nous basons beaucoup plus sur la formation et on n’est pas si pressés pour accéder. Nous sommes un jeune club, né en 2008, et notre but est de former de bons jeunes joueurs.
Peut-on comprendre que vous n’avez pas les moyens, surtout financiers, pour jouer l’accession cette saison ?
Non, ce n’est pas cela. On ne souffre pas financièrement. L’APC d’Azazga et des bienfaiteurs nous aident. On n’a pas de problème de ce coté là. Comme je vous l’ai dit, on se base beaucoup plus sur la formation pour faire une bonne équipe à l’avenir. Maintenant, si l’accession vient on ne dira pas non et on ne la lâchera rien.
Entretien réalisé par K. Kader