Cela dure depuis 32 mois et la CNEP de Sidi-Aich ne parvient pas encore à mettre en application les nouveaux tarifs débiteurs revus à la baisse à compter de janvier 2003 sur les crédits immobiliers accordés à la clientèle. L’agence 211 continue à ignorer les doléances de sa clientèle qui ne cesse de réclamer l’application de ces nouveaux tarifs.Les clients qui se sont donnés de la peine à voir le premier responsable de l’agence sortent souvent de son bureau déçus de n’avoir pas reçu une réponse juste et convaincante sur un retard énorme non justifié et sur les délais restant encore à encourir. “Nous n’avons pas assez de personnel pour pouvoir régulariser tous les dossiers, néanmoins, nous faisons de notre mieux pour liquider un certain nombre chaque mois”, rétorque-t-il à chaque fois. Un client consulté à cet effet n’est pas allé par le dos de la cuillère pour dénoncer le laxisme de l’agence, à laquelle il attribut la seule responsabilité, et il a du mal à croire qu’à l’ère de l’économie de marché, où la concurrence est rude, avec cette panoplie de banques privées qui fleurissent dans le secteur, qu’une banque publique aussi prestigieuse que la CNEP, qui fait de la qualité de service son cheval de bataille ne doterait pas cette agence dont le rayon d’exploitation est assez vaste, en moyens humains et matériels adéquats pour son bon fonctionnement. “On reçoit à chaque fois une réponse évasive, sans prise d’aucun engagement sur les délais de retard restant à encourir. La question de moyens est une couleuvre difficile à avaler, à l’ère de l’informatique rien ne peut justifier un tel retard”, dira-t-il.
L. Beddar
