Le SETE demande le départ du trésorier

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Un rassemblement de plusieurs dizaines de personnes du corps de l’Education a été observé hier devant le siège de la wilaya de Tizi-Ouzou.

Ce mouvement de protestation auquel a appelé le Syndicat d’Entreprise des travailleurs de l’Education (SETE) affilié à l’ UGTA a choisi la rue comme dernier recours afin d’afficher les doléances de travailleurs de l’Education.

Il s’agit notamment de la question liée au non paiement des arriérés de salaires. Mais cette fois- ci, ils insistent sur le départ immédiat du trésorier de la wilaya de Tizi-Ouzou. Plusieurs représentants ont, donc pris la parole au cours du même sit-in, afin d’exprimer les revendications des enseignants.

C’est ainsi qu’il se disent « déterminés à aller jusqu’au bout afin de voir bouger les responsables » et régler les questions relatives à la régularisation des situations financières imminentes.

Par ailleurs, les protestataires n’ont pas hésité à tenir les autorités de wilaya pour « responsables » de la situation dont se plaignent les enseignants. Notamment le Trésor public « aux pratiques douteuses ».

Selon les syndicalistes, le trésorier « refuse de payer les arriérés de salaires. Il décortique nos dossiers, et use de bureaucratie pour empêcher le versement ». C’est pour cette raison que les représentants du SETE insistent sur le départ « du trésorier de la wilaya, et de son second fondé de pouvoir, sources de tous les blocages ».

Ils affirment par ailleurs, que « Depuis 2002, nous n’avons vu aucun sous venant de trésor. A part, les salaires qu’ont est obligé de négocier, à chaque fois avant de les percevoir ». Pour eux, seuls ces départs seront à même de « ramener la sérénité dans cette administration et dans le secteur de l’éducation ».

Il y a lieu de noter que les protestataires se disent indignés quant à l’instruction du Directeur de l’Education.

Le SETE ayant choisi la Journée du 8 mars, comme journée de protestation, le Directeur de l’Education « Pour essouffler notre mouvement ;il n’à pas trouvé mieux que de pénaliser les femmes enseignantes».

En effet, et dans cette dernière circulaire, instruction est donnée à tous les chefs d’établissements d’effectuer des retenues sur salaire et primes de rendement pour toute absence de femmes au cours de cette journée du 8 mars.

« Pourquoi priver les travailleuses du secteur d’une journée de fête?. Qui aussi une journée de revendication de leurs droits»

Tassadit Ch.

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