Réclamant – depuis plus d’une année – l’amélioration de leur situation professionnelle, des dizaines d’employés algériens de l’entreprise chinoise CITIC, chargée de réaliser le tronçon Khemis El Khechna-Lakhdaria se sont attroupés hier, devant le siège de l’inspection de travail de Boumerdès.
Tout en précisant qu’ils sont en grève depuis deux semaines, les protestataires ont subordonné leur reprise du travail à la satisfaction de leur plateforme de revendication.
Celle-ci s’articule autour de trois points : Versement de toutes les primes et indemnités, payement des heures supplémentaires et augmentation (graduelle) des salaires.
Cette masse d’employés revendique l’application de la convention de branches relative aux indemnités d’expérience professionnelle, aux primes de risques et de transport.
Elle réclame, en outre, la rémunération des heures supplémentaires exercées depuis leur recrutement.
Lors du sit-in d’hier, les protestataires ont dénoncé enfin, la non conformité des fiches de paye aux mensualités perçues. “Le salaire porté sur ces fiches est 20 000 DA, alors qu’en réalité cette somme n’est guère perçue par aucun d’entre-nous», se plaignent les protestataires, en affichant leur détermination “à lutter contre toute forme d’exploitation”.
Salim Haddou