La commune de Aïn Zaouia connaît depuis lundi dernier des perturbations dans le fonctionnement de ses services publics à cause du mouvement de contestation enclenché par des jeunes issus des quartiers hauts du chef-lieu.
Ainsi, les services administratifs de la municipalité sont paralysés après la fermeture du siège de l’APC par les contestataires qui affichent, une volonté d’aller au bout de leur logique pour ne pas parler des revend cations, puisque celles ci ne sont pas claires dans leur contenu, mis à part ce qui est sous entendu comme cette demande réaffirmée plusieurs fois par les représentants des quartiers, à savoir la concrétisation de ce qui est promis dans le cadre du programme accordé à la municipalité en matière d’aménagement urbain, devenu au fil du temps un sujet abordé en permanence tant l’enjeu, pour l’exécutif communal, est de répondre à des promesses faites en concertation avec de surcroît des représentants de la direction de l’urbanisme de la wilaya de Tizi-Ouzou. Cela s’est passé lors d’une contestation soutenue par le maire et son exécutif, afin de mieux appuyer la revendication des habitants du chef-lieu. Cette fois-ci, le cours des évènements nous a renseigné que les jeunes en colère ne reculent devant rien, d’autant plus que les actions qu’ils ont initiées ne se limitent pas seulement à fermer le siège de l’APC, mais aussi à bloquer la circulation sur la RN30, pendant toute la journée, à partir du deuxième jour du mouvement de contestation. Certaines sources locales affirment que dans le sillage de ce mouvement non structuré du fait qu’il ne bénéficie pas d’un large soutien des habitants du chef-lieu, les jeunes, organisés en plusieurs groupes pour assurer un rassemblement devant l’APC jusqu’à 17heures, en plus de l’obstruction de la route au niveau des deux sorties de la ville de Aïn Zaouïa, veulent au demeurant le départ du chef de l’exécutif communal, sans pour autant la motiver par des griefs contre lui, mis à part ces graffitis perceptibles sur les murs de la mairie exprimant un telle revendication. Hier, la situation n’a pas évolué en l’absence de dialogue entre les autorités et les protestataires, pour laisser place à un climat tendu au chef-lieu communal, d’autant plus que de nombreux citoyens, notamment les usagers de l’administration communale, commencent à se plaindre du blocage des services de l’APC. De même, les usagers de la poste, fermée par mesure de précaution au vu de se sa proximité du lieu de la contestation, ont affiché un mécontentement face à l’anarchie qui s’installe progressivement. Sur un autre registre, les commerçants de la principale artère du centre urbain, par le biais d’un affichage anonyme, ont été sommés de fermer leur locaux commerciaux, ce qui signifie qu’on s’achemine vers un durcissement des actions des jeunes des quartiers hauts de Ain Zaouia, portant des revendications plus au moins ambigus, affirment la majorité des citoyens accostés loin des lieux du déroulement de la contestation.
M. Haddadi