Le ministre de l’environnement et de l’aménagement du territoire a inspecté la semaine passée, son secteur au niveau de la wilaya de Bouira. En plus de l’ouverture du centre d’enfouissement technique de la localité de Bordj Khriss, sis à l’extrême sud de la wilaya, au profit de 3 communes relevant de cette daïra, c’est le CET de Ras Bouira, au chef-lieu de la wilaya qui avait suscité des critiques de la part du ministre. Ce dernier a, en effet, noté que ladite décharge recevait des quantités énormes de déchets sous toutes les formes, soit prés de 60 T/an, provenant des communes de deux daïras, Bouira et Haïzer. De plus, les services chargés de la gestion de ladite décharge ne procédaient pas à leur enfouissement, chose qui avait surpris le ministre qui dira : «il faut procéder par enfouissement et dans les meilleurs délais possibles. Les citoyens qui habitent aux abords de ce site ont raison de demander des solutions techniques aux odeurs nauséabondes qui s’y dégagent à longueur d’année et aux risques de diverses maladies qui peuvent apparaître avec l’aide des insectes, des mouche et autres parasites. » D’ailleurs, le ministre l’avait noté à bon escient puisque dés sa sortie du dit CET, il a été interpellé par une vingtaine de citoyens représentant prés de cinquante familles, selon leurs dires, qui vivaient aux alentours du site. Une liste de revendications lui a été transmise, en particulier celle de la prise en charge des odeurs qui se dégagent du centre, un calvaire dans lequel «on a vécu depuis l’inauguration de ce site en 2002», avait signalé l’un des citoyens.
Additivement à celui-ci, les citoyens ont profité de cette occasion pour demander à être délocalisés de ce site et de bénéficier de logements ailleurs, une revendication qui été notée par le ministre qui a promis « de transmettre leur doléance au ministre de l’habitat, de façon à trouver une solution adéquate à cette requête».
F. K.