L’unité de soins d’Agouni Boufal à nouveau fonctionnelle

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La salle de soins du village d’Agouni Boufal, relevant territorialement de la commune de Souk El Tenine dans la daïra de Maâtkas, est de nouveau fonctionnelle depuis la semaine passée. Rappelons que les 2000 habitants de ce village, étaient privés de soins de proximité depuis un certain nombre d’années. Les patients étaient, du coup, contraints de se rendre au chef-lieu communal où se trouve la polyclinique pour de simples soins ou consultations. Les malades, notamment les plus souffrants et les plus âgés, ont souffert de l’éloignement. Il fallait avoir de la force pour effectuer le déplacement en fourgon et s’acquitter des frais de transport. D’ailleurs, les citoyens de ce village nous ont interpellés à ce sujet et nous avons relaté il y’a quelques temps, leurs souffrances dans ces mêmes colonnes. Signalons, au passage, qu’un citoyen s’était injustement accaparé de cette infrastructure sanitaire, à en croire les déclarations d’une source locale au fait de la chose. Qu’importe puisque l’APC a pu la récupérer et y a effectué les travaux de réfection nécessaire. Le secteur de la santé a, par la suite, affecté le personnel paramédical et le matériel nécessaires pour permettre le fonctionnement de cette unité. Le P/APC, que nous avons joint au téléphone, dira : « Les citoyens de ce village ont, bien entendu souffert de la fermeture de leur unité de soins. Nous avons fait des pieds et des mains pour régulariser cette situation et nous avons réalisé des travaux de réfection pour la rendre opérationnelle. Aujourd’hui, un infirmier est affecté et un petit matériel est disponible. De cette manière, les patients pourront bénéficier de petits soins, comme les injections et les pansements, et n’auront plus à se déplacer jusqu’au chef-lieu. Tout cela en attendant des jours meilleurs ». Les villageois, qui ont accueilli avec satisfaction la réouverture de leur salle de soins, espèrent tout de même qu’elle soit bien équipée et qu’un médecin y soit affecté pour assurer des consultations quotidiennes, en vue de s’extirper des mains du privé qui pratique des prix trop élevés. La moindre consultation revient à 500 DA et l’assurance ne rembourse que 40 DA. Un mécanisme qui a été mis en place il y’a de cela plusieurs décennies. Les médecins ont relevé le prix de leurs consultations mais la caisse d’assurance ne bronche toujours pas, au grand dam des assurés sociaux.

Hocine Taib

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