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Une décharge empoisonnante à Aït Abdelmoumène

Les habitants du village d’Aït Abdelemoumène dans la commune de Tizi N’Tleta se plaignent d’une méga décharge qui a pris l’allure d’un géant dépotoir sauvage situé sur la jonction Tizgui – Béni Douala, offrant un décor écologique désastreux.

En effet, Les ordures ménagères et différents déchets solides, dont le volume ne cesse de grossir au fil du temps tendent à se transformer en véritable casse-tête pour les autorités locales. Une décharge sauvage et des détritus disséminés aux accotements d’un chemin menant vers le chef-lieu de la daïra des Ouadhias ou vers les communes voisines de Beni Douala et de Beni Zmenzer. Il suffit d’être de passage pour constater l’ampleur de l’anarchie qui caractérise cet espace qui touche à la santé publique, les gens déversent leurs déchets au mépris des principes de préservation de l’environnement. Il y a également lieu de signaler la décharge publique implantée au chef-lieu sise à quelques mètres de l’établissement secondaire, qui ne cesse de causer des désagréments aux riverains, notamment aux lycéens, avec les rejets toxiques pouvant engendrer des maladies respiratoires, cardio-vasculaires et cancéreuses. Pour rappel, la commune a bénéficie d’une décharge contrôlée depuis plus de deux années, dont une enveloppe financière conséquente lui a été réservée. Malheureusement, ce projet n’a pas vu son lancement pour différentes raisons, dont le refus de certains habitants de recevoir la décharge dans leurs quartiers. Un citoyen de la localité dira : «Il est temps que les autorités concernées envisagent de prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à cette conjoncture catastrophique qui offre un décor d’insalubrité dans différents coins de la municipalité». Du côté de la mairie, un responsable nous fait savoir que ce projet est retenu depuis longtemps mais semble ne pas voir le jour. «Il y a l’opposition sévère des citoyens qui refusent la décharge contrôlée dans leur environ, cela a retardé le démarrage des travaux». Explique-t-il

M. Zerbout

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