Il y a exactement un mois qu’une vieille âgée de 70 ans a vu tous les meubles, articles ménagers, literie et ustensiles partir en fumée dans un incendie qui s’est accidentellement déclaré à son domicile à Raffour. Elle-même n’a échappé à une mort certaine que grâce a la rapidité et le courage de ses voisins qui l’on retirée des flammes. Elle s’en n’est sortie avec quelques brûlures superficielles, mais en état de choc. Ces même voisins sont révoltés par l’absence d’une quelconque réaction des autorités locales pour assister cette malheureuse veuve sans enfants sinistrée en plein hiver, bien que la protection civile s’est déplacée sur les lieux et a établi un procès verbal de constatation détaillé. Ils dénoncent le peu de cas fait par les autorités à l’égard de cette pauvre femme sans ressources qui n’a survécu depuis que grâce aux dons d’âmes charitables, mais pour combien de temps encore, jusqu’à sa maigre pension (reconversion de retraite de son défunt époux) du mois de février qui a brûlé dans l’incendie. Au domicile de cette malheureuse, les traces d’un violent incendie étaient encore visibles. Un incendie qui a tout léché ne laissant que des murs nus noircis par la fumée. Sans la légendaire solidarité agissante des citoyens d’Iwakouren, cette pauvre femme serait réduite à la mendicité. C’est à croire que cette région s’est vidée des gestionnaires de la cité sinon comment expliquer le cas de cette citoyenne abandonnée à son triste sort par ceux-là même dont le premier devoir est de prêter aide et assistance aux sinistrés de ce genre et de veiller au bien-être de leurs administrés ?
Oulaid Soualah