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La directrice tire la sonnette d’alarme

L’Ecole primaire du village Aït Saâda, dans la commune de Tadmaït, souffre le plusieurs insuffisances, lit-on dans une correspondance adressée par la directrice de l’établissement au Maire : « Lors de ma prise de fonction, j’ai relevé avec satisfaction, les efforts déployés par la commune pour l’école primaire d’Aït Saâda. Néanmoins, certains travaux nécessitent d’être pris en considération! ». La directrice cite pas moins d’une dizaine de travaux qu’il faut exécuter en urgence. Ces travaux d’une grande importance contribuent à la sécurité de l’école, sans gardien de nuit, et à celle des élèves:  » serrures des portes à remplacer, installation des prises électriques, doter la cantine de 10 tables de 6 places et de 60 chaises, affectation de nouveaux agents, doter les classes en tables (60 environ), en armoires, changer les poêles défectueux qui pourraient être la cause d’accidents regrettables etc. » Les besoins sont aussi nécessaires qu’urgents. Qu’en est -il des autres écoles à l’échelle Wilaya, y compris celles des grandes agglomérations ? Dans ce cas de figure, quelle est la mission, la responsabilité de la Direction de l’éducation qui ne cessait de crier sur tous les toits que les conditions de travail dans les écoles sont améliorées ? L’état de cette école primaire a tout de même dévoilé la face cachée de l’iceberg. La période des vacances de printemps sera l’occasion justement de s’occuper de ces écoles.

Arous Touil

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