La commune de Tizi-Gheniff est l’une des communes où les handicapés ne sont pas structurés en association. Ainsi, pour leur faire connaître leurs droits, le comité local du Croissant rouge a pris une initiative louable, ce 14 mars, à l’occasion de la célébration de la journée nationale des handicapés. La salle omnisports du complexe sportif de proximité a été trop exiguë pour contenir tous les invités. Dès quatorze heures, avant-hier, tout a été mis en place. Pour cette activité le bureau présidé par M. Mohamed Garoui a concocté un programme riche en informations et en sensibilisation. « Comme il n’y a pas d’association des handicapés, nous avons pensé à eux en vue de les sensibiliser sur comment ils peuvent se prendre en charge », nous a confié le président du CRA. Et d’ajouter : « Depuis notre installation en décembre, c’est la première action et nous espérons aller de l’avant surtout que nous avons comme atout un siège ». Des représentants de plusieurs services ont été invités afin d’intervenir chacun dans son domaine. Nous avons relevé la présence de l’Anem, des éléments de la cellule de proximité de M’Kira qui ont intervenu en vue de rassurer ces handicapés qu’ils sont là pour les aider, ainsi que du directeur du CSP, disposé lui aussi à mettre la structure au bénéfice des ces personnes dans le cas où elles organisent des activités. Du côté des handicapés, nous les avons entendus exposer leurs problèmes quotidiens telle que la cherté des médicaments, l’insuffisance de l’allocation octroyée par l’état, l’insertion… Comme informations, ils ont eu cette chance d’apprendre beaucoup de choses : comme par exemple la manière d’obtenir l’allocation attribuée aux handicapés, comment se faire délivrer la carte de soins, où s’adresser pour demander un emploi. En fait, tous les dispositifs mis en place pour l’insertion. La journée a été très riche, si bien que les responsables du CRA ont été satisfaits. « C’est peut-être peu, mais nous avons su quand même comment faire passer le message à cette frange de la société qui a tant besoin de prise en charge. De notre côté nous sommes là pour les accompagner de façon à se prendre en charge et créer leur propre association. C’est encourageant de voir cet écho par rapport à cette activité », nous a déclaré le président du CRA.
Amar Ouramdane