Les citoyens de la commune de Chorfa, notamment ceux résidant au chef-lieu communal, ont reçu avec beaucoup de satisfaction le lancement des travaux de l’amélioration urbaine.
Le chef-lieu de la commune de Chorfa, relevant de la daïra de M’Chedallah, à l’est de Bouira, vient de bénéficier d’un projet d’aménagement urbain, que la population attendait depuis de longues années déjà vue la situation lamentable dont il se trouve. Les différentes artères et autres ruelles de ce même chef-lieu sont laissées, depuis le passage du réseau du gaz naturel, il y a plus de trois ans déjà dans un état lamentable, boueuses en hiver et poussiéreuses en été. Les lampadaires du réseau de l’éclairage public ne servent depuis longtemps que de décor. Dès la tombée de la nuit, ce chef-lieu communal plonge dans un noir total, la lumière n’existe que devant les boutiques et autres cafés maures qui travaillent jusqu’à des heures tardives de la soirée. Ce qui a favorisé les vols nocturnes qui continuent à prendre des proportions alarmantes dans cette région. Les citoyens de la commune de Chorfa, notamment ceux résidant au chef-lieu communal, ont reçu avec beaucoup de satisfaction le lancement des travaux de l’amélioration urbaine. Des travaux qui touchent actuellement les grandes artères avant de s’étendre dans les semaines à venir vers tous les coins et recoins de la ville de Chorfa. Ces travaux consistent, selon des responsables municipaux, en la pose du béton bitumineux, la réalisation des avaloirs et enfin la réfection du réseau de l’éclairage public. Des opérations inscrites, selon les mêmes responsables, depuis près de deux ans déjà c’est dire que le projet a été lancé avec beaucoup de retard. Un autre point noir existant dans cette commune et sur lequel les responsables compétents doivent se pencher sans délais, concerne les baraques de fortune installées par les commerçants de fruits et légumes au bord de la RN15 qui traverse le chef-lieu communal sur environ deux kilomètres. Ces commerçants, d’un genre particulier il faut le souligner, ont envahi cette route nationale, depuis près de trois ans déjà après que les autorités locales les eurent chassés de la place publique mitoyenne à la mosquée et au siège de l’APC, où ils exerçaient durant de longues années. Signalons en outre qu’un marché couvert, disposant de plusieurs dizaines de stands, conçu justement pour ce genre d’activités, n’accueille qu’une dizaine de commerçants, tandis que les autres ont préféré envahir les accotement de la RN15 pour exercer leurs activités, créant ainsi, chaque jour et à toutes heures des bouchons sur ce tronçon à grande circulation. Ceux qui sont chargés de la sécurité publique doivent agir sans délai pour mettre un terme à ce danger et, du coup, préserver des vies humaines.
Nadia Hamani