L’entraîneur du FC Tevragh Zeina, à la tête de ce jeune club depuis deux ans, nous parle dans cet entretien du match contre la JSK. Il estime que son club jouera sans pression,car il n’a rien à perdre devant un adversaire qui n’est plus à présenter.
La Dépêche de Kabylie : Comment se passe votre séjour à Tizi-Ouzou ?
Birama Gaye : Très bien merci. On a été bien accueillis par les responsables de la JSK, que nous remercions pour leur hospitalité. On est satisfaits des conditions d’hébergement et les joueurs sont tous bien concentrés.
Concernant le match, comment l’appréhendez-vous devant un adversaire qui n’est plus à présenter ?
Oui, la JSK est un grand club avec beaucoup de titres. Il est très connu en Mauritanie et sur le continent. Le match sera certainement difficile pour nous devant un adversaire plus expérimenté et supérieur sur tous les plans, mais on n’a pas peur de la JSK contre laquelle on va jouer notre jeu et on tachera de lui tenir tête. Mon équipe est jeune, sa moyenne d’âge est de 22 ans et on est en pleine phase d’apprentissage. Le fait d’affronter un aussi grand club est une bonne chose pour mes joueurs qui vont découvrir le haut niveau. Ça reste un match de football et l’équipe la mieux préparée l’emportera. On jouera sans complexe et si nous arrivons à faire un bon score, ou perdre avec un score étriqué ce sera bon pour nous en vue du match retour chez nous. Tout dépendra de la forme de mes joueurs ainsi que de leur degré de concentration et de leur motivation à faire un bon résultat devant la JSK.
Avez-vous des informations sur la JSK ?
Oui. Je suis le football algérien en général et non seulement la JSK. J’ai, aussi, suivi le parcours de la JSK en Ligue des Champions et j’ai vu de très bonnes choses dans cette équipe qui a changé un peu par rapport à la saison passée. J’ai regardé quelques matchs du championnat et de la Coupe d’Algérie cette saison et j’ai découvert une très bonne équipe de la JSK, pas facile à battre, surtout chez elle.
La JSK, reste sur une belle série de matchs sans défaite. Cela ne vous effraie-t-il pas ?
Non, je vous ai dit que la JSK est un grand club, mais on n’en a pas peur. Nous n’avons rien à perdre dans ce match. On est venus pour jouer notre football même si on sait très bien que notre tâche sera délicate. Les matchs du Championnat ne sont pas pareils avec ceux de la Coupe d’Afrique. Nous aussi, on est leader de notre championnat, mais cela ne veut rien dire. Le match se jouera, en 90’, sur des petits détails et l’équipe la plus performante l’emportera.
Le fait de jouer à huis clos constituera t-il un avantage pour vous ?
Oui et non ! Ce huis clos, infligé à la JSK, est une arme à double tranchant. La présence du public peut motiver la JSK, comme ça peut lui mettre la pression. Ça nous évitera la pression du public et on jouera plus à l’aise, mais ce n’est pas cela qui importe, car le match se jouera sur le terrain et non dans les tribunes.
Entretien réalisé par K. Kader