L’ICOTAL Béjaia à l’ère de la nouvelle technologie

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Pour faire face à la rude concurrence dans le marché du textile et, surtout, à celui de la Chine qui a réussi à mettre à genou même des entreprises européennes, l’industrie du textile en Algérie est sommée de moderniser ses ateliers afin de préserver sa place, du moins, dans le paysage national.

C’est dans cette perspective que l’ICOTAL (industrie cotonnière algérienne), créée à l’origine en 1959 dans le cadre du plan de Constantine, compte ouvrir prochainement trois nouveaux ateliers qui seront équipés de machines de nouvelles technologies.

« Jusqu’à présent, nous sommes la seule entreprise en Algérie qui a acquiert des machines de nouvelles technologies. Notre production s’élèvera d’environ 4 tonnes par jour, d’une qualité meilleure et répondant aux normes internationales », nous a-t-on indiqué auprès de l’ICOTAL.

Selon le chef de département de la production au sein de cette entreprise, cet investissement « va permettre d’ouvrir de nouvelles brèches d’emploi », et concerne d’abord l’ouverture d’un atelier de finissage de traitement des fibres végétales synthétiques et artificielle (bonneterie). Pour sa part, le responsable du stock de l’entreprise S. Boudjemaâ nous dira que l’objectif visé est « l’augmentation de la capacité de production en teinturerie ». L’autre atelier en voie de réalisation concerne le tricotage, « il y a un nouveau atelier de tricotage dont les machines seront installées ce mois de mars et qui sera opérationnel d’ici le mois de juin », a déclaré notre source, tout en précisant que le but de cet investissement est « d’alimenter les ateliers de confection sur le territoire national ». Le dernier atelier, qui sera opérationnel le mois de juin, portera sur le la confection. Il est vrai que cet investissement, à coup de milliards, permettra la relance de l’industrie textile en Algérie,et constituera une bouffée d’oxygène pour les salariés et des occasions d’embauche au profit des jeunes chômeurs.

Boualem Slimani

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