200 enseignants contractuels toujours devant la présidence

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Les enseignants contractuels ont observé hier, un rassemblement national devant la présidence de la République à El Mouradia pour la deuxième journée consécutive. Prés de 200 enseignants contractuels ont passé la nuit d’avant-hier, non loin du siège de la présidence de la République. Les manifestants refusent de quitter les lieux jusqu’à qu’il y ait du concret.

Tabassés et malmenés par les forces de l’ordre, les enseignants contractuels ont été repoussés vers le lycée Descartes, où ils ont passé la nuit. « Sept enseignants ont été blessés lors de ces affrontements, dont un enseignant, souffrant d’une maladie chronique, a perdu connaissance sur les lieux », a déploré la présidente du conseil national des enseignants contractuels (CNEC). « Nous sommes remontés à proximité du siège de la présidence de la République, tôt le matin, alors que d’autres nous ont rejoint par la suite », nous a signifié la présidente du (CNEC), Mme Meriem Maârouf. « Lassés d’attendre un écho favorable des pouvoirs publics » pour la prise en charge de leur plate-forme de revendications, les enseignants contractuels ont fermé la route menant vers le siège de la présidence de la République. C’est à ce moment là que les échauffourées ont commencé. En effet, des affrontements ont éclaté hier- matin,entre les enseignants contractuels et la police antiémeute, ayant provoqué des blessures à un enseignant contractuel. « Les policiers ont utilisé la force d’une manière excessive contre nous pour disperser notre rassemblement », a-t-elle regretté. Une délégation d’enseignants contractuels a été par la suite, reçue par le secrétaire général du ministère de l’Education nationale. « Nous avons accepté d’envoyer une délégation au ministère de tutelle car ils nous ont assuré que le SG nous remettra une décision présidentielle relative à l’intégration de tous les enseignants contractuels, mais aucune garantie ne nous a été remise », a déploré la présidente du CNEC. « Le SG de la tutelle s’est seulement contenté de nous demander de passer le concours de recrutement, comme étant la seule alternative qui permettra notre intégration », a-t-elle noté avant d’ajouter ceci : « Nous ne voulons plus de concours de recrutement, nous demandons à être intégrés dans nos postes vacants ». A travers ce large mouvement de protestation, les enseignants contractuels réclament une réponse claire et concrète à leur principale revendication qui est l’intégration sans condition et sans concours.

L.O.

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